le mexique

« mesure qui, par rapport au PIB ( produit intérieur brut )ou au PIB par habitant intègre une dimension sociale.

Il prend en compte l'espérance de vie à la naissance, la durée de scolarisation, et le revenu national.

L'IDH du Mexique étant de 0,825, le pays a un indice élevé, la moyenne mondiale étant de 0,693.

Mais l'IDH reste une moyenne et ne dit rien de la façon dont les richesses sont réparties au sein des pays.

Pourquoi les disparités sont elles aussi visibles dans le cas du Mexique ? Pour répondre à cette question, nous présenterons le Mexique en tant que pays émergeant ces atouts mais aussi ses difficultés, nous verrons ce qui accentue la disparité des territoires et enfin les difficultés de Mexico à les atténuer partout.

Avec la croissance économique, les conditions de vie au Mexique ont progressé mais les inégalités se sont accentuées entre les 32 états de cet État Fédéral.

En effet 4 d'entre eux ont bénéficié en 2009 d'un indice de développement allant de 0,87 à 0,89 ( l'indice ayant une valeur variant de 0,3 à 1).

Il s'agit de la Basse Californie, de la Basse Californie du Sud, de Nuevo Léon et du District de Mexico. Mais, dans le sud du Mexique, des États comme le Guenero, l'Oaxaca, le Chiapas, le Veracruz ou encore Tabasco, ont eux un indice de développement entre 0,74 et 0,8.

Autour du District de Mexico, dans la moitié Nord du pays, et de l’extrême sud-est( Quintana Roo, Le Yucatan, Campeche ), l'indice oscille entre 0,80 et 0,87. L'impression d'homogénéité que pourrait nous donner une carte à échelle mondiale est remise en cause par ce déséquilibre réel à l'intérieur du territoire national.

La croissance économique du Mexique a beau être positive et avoir placé le pays en 14e position parmi les économies mondiales avec un PIB de 1 788 milliards de dollars et être le pays ayant le plus haut revenu par habitant d'Amérique Latine, ne doit pas être confondue avec le développement par son IDH, il se situe au 71e rang mondial.

Des écarts persistent entre les villes et l'espace rural, entre les états du nord et les états du sud.

La population dans sa globalité ne ressent pas de la même manière la croissance économique du pays, le gouvernement du Mexique ne semble pas avoir investi partout de la même manière dans les domaines de l'éducation, sanitaire ou alimentaire.

La capitale, les régions frontalières avec les États Unis, et la façade littorale donnant sur les caraïbes ont été des régions clés de l'investissement économique.Ces régions ont développés le tourisme et l'industrie avec le programme des Maquiladoras, les usines jumelles installées le long de la frontière avec les États Unis.

Elles ont bénéficié du faible coût de la main d’œuvre ou encore l'entrée en vigueur de l'Alena.

Cet accord a favorisé l'économie mexicaine puisqu'elle à encouragé le libre échange entre les pays d'Amérique du Nord et a amélioré le niveau de vie de ces régions frontalières.

La capitale profite de sa position géographique centrale et du phénomène de métropolisation.

Avec la mondialisation les hommes, les activités économiques, les centres culturels et les centres de décisions politiques y sont de plus en plus concentrés.

Ce phénomène est accentué par le fait que ce soit la capitale.

La façade littorale sur le Pacifique, Basse Californie sur les Caraïbes, Quintanaro, profite du développement touristique du pays mais les problèmes sociaux persistent.

54 millions de mexicains vivent toujours dans une grande pauvreté sur 118 millions d'habitants.

Le PIB par habitant reste de 10 714 dollars par an ce qui place le Mexique en 66e position mondiale.

C'est d'ailleurs le seul pays de la région où le salaire minimum est inférieur au seuil de pauvreté.. »