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Les monarchie censitaire

Publié le 02/04/2014

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LES MONARCHIES CENSITAIRES (1815-1848)

De 1815 à 1848, on distingue deux périodes (avec des dynasties parentes,

mais différentes), Restauration et Monarchie de Juillet, séparées par la

révolution de 1830.

I) LA RESTAURATION (1815-1830)

De 1815 à 1830, on distingue quatre temps : 1815-1816, "Chambre

introuvable" ; 1816-1820, tentative libérale avec Decazes ; 1820-1827, retour des

"ultras" avec Villèle; 1828-1830, crise qui emporte le régime.

A) Le roi et les ultras

En 1815, les "ultras", plus royalistes que le roi, dominent la Chambre.

Grands noms, cadets, nobles de province, ou roturiers, radicalisés par les Cent

jours, hommes de la grande propriété terrienne, du droit divin et de

l'absolutisme, inspirés par les théoriciens de la contre-Révolution et de la

théocratie, ils sont contre la Charte, le Concordat napoléonien, etc.. Leur chef

naturel est le comte d'Artois, futur Charles X, on trouve parmi eux le duc de

Richelieu ou le comte de Villèle.

Face à ces réactionnaires, au sens strict, les Constitutionnels, ou

"doctrinaires", sont des conservateurs, favorables à la Charte et au système

censitaire, qui acceptent 1789 mais non la suite de la Révolution, entendent

marier liberté et monarchie et soutiennent le ministère. Les libéraux, ou

"indépendants" en sont l'aile gauche, hostile à l'Ancien régime, rèvant d'une

évolution à l'anglaise vers un régime parlementaire où le roi règne sans

gouverner ; parmi eux, La Fayette, l'écrivain Benjamin Constant, le banquier

Lafitte ou l'industriel Casimir Périer. S'y ajoute, hors parlement, une opposition

moins républicaine (la République, liée à la guillotine, fait peur) que

bonapartiste, relancée par les Cent jours, la mise en demi-solde de 12 000

officiers, le licenciement de 300 000 soldats qui racontent au pays la légende

dorée de Napoléon.

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