Les EU et le monde depuis 1945

« (hard power) ou diplomatique et culturel (soft power).

On parle alors d'une hyperpuissance.

Leur influence diplomatique est incontestée et ils ont un poids déterminant dans les grandes institutions internationales (ONU, FMI,OTAN,). Leur poids économique immense se fondent sur de puissantes FTN (agroalimentaire, divertissements, TIC).

Ces outils de la puissance américaine vont servir un ordre mondial voulu par les Etats-Unis et qui évolue au gré des intérêts américains.Dans un premier temps, de 1991 à 1993 - l’action des Etats-Unis se veut être respectueuse d’un cadre multilatéral telque l’avait conçu les pères fondateurs de l'ONU.

Ainsi, en 1991, au cours de la 1 ère guerre du golfe, une coalition internationale diligentée par les Etats-Unis et à la demande de l'ONU, chasse les troupes de Saddam Hussein du Koweït, que le dictateur avait annexé à l’Irak.

Ce multilatéralisme s'affirme avec le président Clinton qui s'engage dans divers processus de paix (Israélo-palestinien en particulier), et cherche à promouvoir la démocratie dans le monde (enlargement).

Toutefois les Etats-Unis agissent pour leurs propres intérêts en refusant d’adhérer à la Cour pénale internationale (1998).et de ratifier le protocole de Kyoto en 2000, mesures internationales de développement durable susceptibles d’enrayer le problématique réchauffement de la planète.

Dès lors, le rôle mondial des Etats-Unis dénoncé comme impérialiste fait naître ou renforce oppositions et contestations.

Dans le domaine économique l’hégémonie des Etats-Unis est remise en cause par de grandes puissances émergentes Comme la Chine ou le Brésil qui renforcent leur poids régional et entrent en concurrence économique ouverte avec l'hyperpuissance.

L'islamisme radical est aussi un antiaméricanisme dénonçant le modèle occidental, ses valeurs libérales incarnées par les Etats-Unis et son.

Impérialisme : en témoignent les messages de Ben Laden, chef de la mouvance al Qaida expliquant les motifs des attentats du 11 septembre touchant les symboles de la puissance américaine sur son territoire.

- En réponse à ces violentes oppositions, le président G.W Bush exacerbe l’unilatéralisme américain; s'appuyant sur une "utilisation brutale de la puissance.\L’administration Bush se sert de ses alliés lorsqu'il s’agit de ses intérêts propres : ainsi en est-il de l'intervention soutenue par l'ONU d’une coalition internationale sous commandement américain en 2001 pour renverser le régime des talibans en Afghanistan, soupçonné de protéger Ben Laden, commanditaire présumé des attentats du 11 septembre Sur le sol américain.

Mais au contraire, les Etats-Unis s’émancipent de l'avis des alliés et contrarient l’ordre Onusien lorsqu'ils affirment, par la voix de leur président, combattre « L’Axe du Mal ».

Ils interviennent ainsi unilatéralement en Irak en mars 2003 pour mettre fin au régime de Saddam Hussein et détruire d’hypothétiques armes de destruction massive menaçant la sécurité Américaine.

Les Alliés traditionnels des Etats-Unis comme la France, l'Allemagne, ou la Belgique s'opposent alors à l'intervention Américaine en Irak.

L'élection du président Barack Obama semble marquer depuis 2009, le retour au multilatéralisme comme en témoigne le désengagement de l’Irak comme en témoignent le désengagement de l'Irak, la signature de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien en 2015 ou encore l'engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre lors de la COP21 la même année : Toutefois, les récentes prises de position du président-républicain Donald Trump, manifestent de manière-éclatante la volonté d’un retour à l’unilatéralisme avec la reprise du vieux slogan du début des années 1940, « America first », la dénonciation de l’accord de Vienne et de l'engagement pris par son prédécesseur à la COP 21.. »