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mondial

Publié le 02/01/2020

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3) Les villes mondiales : des moteurs de la mondialisation. Les villes mondiales sont des métropoles avec des spécificités fonctionnelles dont le rayonnement dépasse leur territoire national. Elles concentrent l’essentiel des pouvoirs économique, financier et politique. Elles exercent des fonctions de commandement et d’impulsion à travers les sièges des gouvernements, des organisations internationales, les sièges sociaux des FTN (Cf. CBD, gratte-ciel marqueur urbain de la centralité fonctionnelle), les bourses (Wall Street, La City, Paris, Tokyo, Singapour, Shanghai). Ce sont les villes les plus accessibles de la planète : elles constituent les nœuds de réseaux qui captent, filtrent et redistribuent hommes, capitales, marchandises (cf. hub) Villes cosmopolites, elles sont aussi des capitales culturelles avec des musées renommées. Il existe une hiérarchie entre les villes mondiales. Leur répartition est inégale dans le monde. Elles sont majoritairement dans les pays développés. NY, Paris, Londres et Tokyo sont des villes dites globales. Pour autant, les dynamiques économiques actuelles montrent l’émergence de villes de commandement notamment en Asie : Shanghai, Mumbai, Singapour, Séoul ; et en AL : Sao Paulo. Les villes mondiales sont environnées d’autres villes formant des régions urbanisées pouvant parfois être des mégapoles : c’est-à-dire de vastes ensembles urbains concentrant des services de haut niveau, un important appareil industriel et un marché à très haut niveau de vie. Les mégalopoles rassemblent une pluralité de pôles fonctionnels diversifiés et complémentaires qui renforcent la puissance de la ville mondiale (Megalopolis autour de New York, mégalopole japonaise autour de Tokyo, mégalopole européenne autour de Londres et Paris). Les mégalopoles sont alimentées en matières premières agricoles et industrielles par de puissantes façades maritimes qui les relient au monde. L’explosion urbaine entraîne cependant une accumulation des oppositions urbaines et sociales exacerbées et des dysfonctionnements (sous-investissement en infrastructures, déficit d’équipements sportifs). L’importance des relations entre villes mondiales conduit à la formation d’un réseau urbain qui concourt à la direction du système-monde. CCL de la partie II : (à rédiger) III - Territoires et sociétés en marge de la mondialisation. Aucun territoire n’échappe vraiment aux processus de la mondialisation mais leur insertion dans la mondialisation peut être incomplète ou dominée. Ce sont des territoires divers : Afrique sahélienne, Amérique andine, Asie centrale, des lieux où le contact avec la mondialisation se limite par exemple à quelques isolats miniers, des productions illicites, des zones d’extraction d’hydrocarbures, etc. La mondialisation renforce les inégalités sociales et territoriales entre bénéficiaires et exclus, à différentes échelles. 1) Des territoires fermés. Des territoires sont fermés à la mondialisation parce qu’ils sont enclavés : - pour des raisons politiques. Ex : Corée du Nord, régime totalitaire en Asie orientale, &ea...

« - pour des raisons géopolitiques : pas d’accès direct à la mer, ce qui est un handicap pour l’insertion dans le marché mondial.

Ex : Bolivie qui réclame donc un accès à la mer au Chili, accès qu’elle avait perdu suite à une guerre f in XIX ème .

- des territoires sont sous embargo ou blocus : la fermeture est imposée par d’autres acteurs : Quelques sociétés se placent volontairement en marge du monde pour préserver leur identité.

Ex : les Amérindiens d’Amazonie / les habitants Jarawas des îles Andaman dans l’Océan indien.

Mais leur choix d’isolement est menacé par l’avan cée touristique.  Regardez le reportage et prendre quelques notes pour compléter et préciser l'exemple : http://www.fran ce24.com/fr/20160902 -video -reporters -ocean -indien -jarawa - andaman -chasseurs -cueilleurs -tribus -ethnocide Enf in des territoires, tant au Nord qu’au Sud, échappent à la mondialisation parce qu’ils sont éloignés des centres décisionnels et dépou rvus d’infrastructures de transports ce qui peut être un handicap majeur.

Ex : ouest chinois, bassins miniers européens, espaces insulaires isolés comme en Océanie.

La concentration des activités se faisant dans certaines régions ou villes.

Le niveau d e développement technologique faible est un obstacle et l’absence de communication à distance (NTIC) participent à l’enclavement de ces territoires (dans des campagnes, des PMA...) 2) Les PMA : des territoires mal insérés dans la mondialisation Les PMA sont les pays marginalisés les plus démunis, avec un retard de développement humain, une vulnérabilité économique.

Ils sont très souvent enclavés, mais cumulent aussi blocages économiques et sociaux.

Il en existe 49 dont 34 en Afrique Subsaharienne, 9 en Asie, 1 dans les Caraïbes (Haïti), 5 dans le Pacifique.

Ils sont marqués par une grande pauvreté, un retard de développement, faiblesse du système de santé, population sous -alimentée… Accès aux ressources vitales (eau potable…) faible, diff icile, voire i nexistant ; absence de couverture sociale, de système de retraite, défaillance du système éducatif.

Leur économie est fragile : bien que disposant de ressources naturelles et que certains tentent de s’intégrer par l’exportation de matière brute, par le dév eloppement touristique, ces ressources sont pillées par les élites locales corrompues et autoritaires, par les FTN des pays développés ou émergents.

On observe une prédominance de l’activité agricole mais pour une agriculture de subsistance.

Leurs exportat ions, peu diversifiées, sont dépendantes des cours mondiaux.

Ils sont aussi dépendants vis -à-vis de l’APD et des ONG. APD = …. »

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