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Le nouveau visage de la Mondialisation

Publié le 23/04/2016

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LE NOUVEAU VISAGE DE LA MONDIALISATION de 1970 à 2000 I) Un monde sans frontières pour les investisseurs A La forte croissance des investissements directs à l’étranger Des vagues antérieures : Jusqu’en 1914 : forte croissance, venus des pays développés d’Europe occidentale. Pourquoi ? Exploiter les ressources lointaines et favoriser l’exportation des produits manufacturés européens. Mais ce premier mouvement de mondialisation est pratiquement stoppé entre 1914 et 1945. Entre 1950 et 1970 : seconde vague d’IDE par les Etats -Unis et leurs firmes en direction des pays du Moyen Orient, et d’Amérique, puis de la CEE dans les années 1960. Les firmes profitent : de la main d’œuvre moins chère, de la croissance accrue des autres pays, et contournent le TEC. Années 1970 : explosion des IDE, atteignent 50 milliards de dollars à la fin des années 70, 200MM en 1990 et plus de 1000MM en 2000MM en raison de : Pourquoi ? *déréglementation et privatisation d’entreprises (banques, transports aériens, pétrole…) *création du marché unique en Europe : attractivité *avantage comparatif du Sud, système de préférence tarifaire en faveur des pays du Sud (années 70) => délocalisation des emplois industriels et des services là où la moins d’œuvre est moins chère. Les firmes bénéficient d’une production à bas prix pour écouler ensuite leurs productions dans les pays riches. Très marqué au Japon, CEE et EU. Essor des flux entre les pôles de la Triade : tripolarisation commerciale *les EU continuent à investir mais reçoivent désormais des investissements extérieurs. La baisse du dollar renforce la compétitivité des produits américains et le territoire américain devient de plus en plus attractif dans les années 1980 : déficit budgétaire à partir de 1982 et défiscalisation sous Reagan, qui encourage l’arrivé des investisseurs étrangers.=>arrivée en masse de firmes japonaises sur le territoire américain grâce à la baisse du dollar et la forte hausse du yen (endaka). Mais ressentie comme une invasion à partir de 1987 (bashing nippon) =>les firmes européennes multiplient leurs implantations de 1970 à 1980 aux EU et en Asie. *L’Europe : opportunité pour les investisseurs étrangers : marché unique, privatisations, élargissement Investissements surtout des firmes japonaises après le bashing nippon aux EU. *Exception Japonaise : le pays n’accepte que très peu d’IDE alors qu’il en investit massivement. Le pays reste verrouillé et veut garder l’indépendance financière de ses firmes. Un intérêt croissant pour le Sud (surtout pour l’Asie)*Façade asiatique du pacifique devient un nouveau centre attractif du capitalisme : les « Dragons », les « Tigres », la Chine après l’arrivée de Deng Xiaoping. Avantages :-main d’œuvre abondante, disciplinée et à bas salaires-taux de croissance annuels de plus de 5%-pouvoirs publics soutiennent l’ouverture et une industrialisation fondée sur les exportations : peu de contraintes pour les investisseurs. =>Le Japon délocalise dans ces pays ses industries manufacturières, les firmes américaines et européennes y développent des activités de montage, de fabrications de pièces détachées, industries textiles… *La Chine est particulièrement attractive (1990) : renouvellement rapide de a production et industries de plus en plus sophistiquées : remontée de filières. Mais répartition très inégale des IDE au sein du Sud. Au milieu des années 1990 : *1/3 en Chine *1/3 dans les autres pays asiatiques et d’Amérique Latine *l’autre tiers ailleurs dans les 135 autres pays en développement. Les pays du Sud ont compris la chance que représentaient ces IDE => nouvelles politiques d’attractivité pour les attirer. B Une nouvelle division internationale du travail Désindustrialisation du nord : les firmes, en délocalisant, sont responsables de la destruction massive d’emplois dans les pays du nord (protectionnisme pour les industries vieillissante de Kaldor).Les fermetures de sites interviennent le plus souvent au sein des firmes déjà bénéficiaires qui veulent bénéficier de la main d’œuvre moins chère ailleurs et renforcer leur part de marché : industrie du cuir, métallurgie, électronique, textile. Rapport Arthuis en 1993 : perte de 6,6 millions d’emplois de 1970 à 1990 au nord, et 6,6 millions d’emplois nouveaux dans les pays du Sud (théorème d’Albert). Il faut ajouter à l’industrie les services qui se délocalisent, particulièrement en Inde.Redéploiement vers des nouveaux secteurs : recherche, innovation et nouvelles technologies. Mais contexte libérale= pas de vraie ...
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« * La Chine est particulièrement attractive (1990) : renouvellement rapide de a production et industries de plus en plus sophistiquées : remontée de filières .

Mais répartition très inégale des IDE au sein du Sud.

Au milieu des années 1990 : *1/3 en Chine *1/3 dans les autres pays asiatiques et d’Amérique Latine *l’autre tiers ailleurs dans les 135 autres pays en développement.

Les pays du Sud ont compris la chance que représentaient ces IDE => nouvelles politiques d’attractivité pour les attirer.

B Une nouvelle division internationale du travail Désindustrialisation du nord : les firmes, en délocalisant, sont responsables de la destruction massive d’emplois dans les pays du nord (protectionnisme pour les industries vieillissante de Kaldor ). Les fermetures de sites interviennent le plus souvent au sein des firmes déjà bénéficiaires qui veulent bénéficier de la main d’œuvre moins chère ailleurs et renforcer leur part de marché : industrie du cuir, métallurgie, électronique, textile.

Rapport Arthuis en 1993 : perte de 6,6 millions d’emplois de 1970 à 1990 au nord, et 6,6 millions d’emplois nouveaux dans les pays du Sud ( théorème d’Albert ).

Il faut ajouter à l’industrie les services qui se délocalisent, particulièrement en Inde. Redéploiement vers des nouveaux secteurs : recherche, innovation et nouvelles technologies.

Mais contexte libérale= pas de vraie politique industrielle.

Nouvelle logique de production : diffusion du travail productif répond à deux logiques : *contourner les dispositifs protectionnistes, diminuer les couts liés au transport et s’adapter à la clientèle (Mc Donald’s et Coca Cola) *pour les firmes : répartir dans le monde les différentes étapes de processus de production pour rechercher le meilleur coût final => le produit final devient un assemblage mondial de composants et de services impliquant de nombreux participant.

On parle ainsi d’une multilocalisation du processus de production , qui remet en cause les chiffres liés aux exportations tant les importations nécessaires sont grandes.

Ce phénomène empêche le protectionnisme .

Un nouveau type de firmes Les firmes sont devenues « globales » : elles sont multiculturelles et leurs employés viennent de toutes les nationalités.

Mais elles conservent tout de même des liens forts avec leur pays d’origine.. »

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