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Le Pakistan sous tension

Publié le 05/12/2018

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ces « Afghans » (qui ne sont pas afghans) ont renforcé ou créé les réseaux les plus radicaux de la mouvance islamique, comme le GIA algérien ou les Gamaat égyptiennes. Le cheikh Abdounahman, jugé responsable de l’attentat, sur le territoire américain, contre le World Trade Center en février 1993, avait longtemps séjourné à Peshawar. Pour se dédouaner auprès des États-Unis et de l’Égypte, Benazir Bhutto a extradé nombre d’activistes, tel Youssouf Ramzi (impliqué également dans l’attentat contre le World Trade Center), malgré l’opposition des milieux islamistes pakistanais, dont le Jamaat islami, très influent dans la haute administration et dans l’armée. Mais la découverte d’un complot fomenté par un groupe d’officiers supérieurs, en octobre 1995, et l’attentat visant l’ambassade d’Égypte à Islamabad, le 18 novembre, ont montré l’ampleur 

Le Pakistan connaît une vague sans précédent de violences

 

- religieuses, ethniques, ou liées au banditisme et au trafic de drogue. Dans le même temps,

 

il est indirectement engagé dans les conflits en Afghanistan et dans le Cachemire, ce qui accroît les tensions avec ses deux voisins, l’Iran et, surtout, l’Inde. Le gouvernement civil de Benazir Bhutto, dès son entrée en fonctions en octobre 1993, éprouve beaucoup de difficulté à asseoir son autorité, malgré une amélioration sensible de ses relations avec la communauté internationale.

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