la politique de l'enfant unique analyse

« d'avorter. De plus, si les femmes ont déjà un enfant et surtout si elles en ont déjà deux, elles sont fortement encouragées, voire forcées à se faire stériliser. Au-delà de ce rôle de contrôle, le planning familial fixe et récolte les amendes quand un enfant « de trop » nait.

Pour cela, il faut savoir que c'est le planning familial qui donne les cartes d'identité.

Pour les enfants « de trop », il est impossible d'obtenir une carte d'identité sans payer.

Les amendes sont très élevées par rapport aux revenus moyens des chinois. Il faut toutefois noter que les minorités n'étaient pas impactées par cette politique.

Et progressivement, les règles se sont assouplies comme par exemple, en permettant d'avoir une 2e enfant si le 1e est une fille à la campagne.

Cette mesure a été prise pour limiter le déséquilibre des genres dans la population chinoise (cf.

conséquences) Conséquences Les enfants nés en 2e n'ont pas toujours de carte d'identité comme nous venons de le voir, ils n'ont donc pas accès aux soins et à l'éducation.

On les appelle les enfants noirs.

Pour éviter que leur 2e enfant soit un enfant noir, certaines femmes qui habitent près de Hong Kong vont accoucher là-bas.

Les enfants ont alors la possibilité d'être scolarisés à Hong Kong, ils deviennent alors des « navetteurs » entre la Chine où résident leurs parents et Hong Kong où ils vont à l'école. Surtout dans les campagnes, il est important d'avoir des garçons.

« Avoir une fille, c'est cultiver le champ du voisin ».

Avoir un garçon, c'est s'assurer des bras pour le travail aux champs et assurer ses vieux jours. Par conséquent, de nombreuses filles ont été noyées à la naissance.

De nos jours, il y a donc plus d'hommes que de femmes en Chine en âge de se marier, ce qui pose évidemment des problèmes.

Par exemple, certains hommes chinois se rendent dans les pays limitrophes comme le Vietnam pour aller chercher une épouse (on parle dans certains cas de mariages forcés). Le taux de natalité a fortement baissé de 2,8 enfants par femme en 1979 à 1,6 en 2013.

Cette politique a donc entrainé le vieillissement de la population et un stress accru pour l'enfant qui doit assurer les vieux jours de 2 parents et 4 grands-parents à lui tout seul.. »