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Quelle paix en Bosnie-Herzégovine ?

Publié le 03/12/2018

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La contradiction entre les faits et les principes affirmés, qui semble caractériser toute l’action des forces internationales en ex-Yougoslavie depuis le début du conflit, est devenue flagrante au moment des élections. Tandis que la surveillance de la régularité du scrutin par l’OSCE (dont les affiches électorales étaient incompréhensibles) s’est révélée quasiment impossible, l’IFOR n’a jamais protégé les Bosniaques musulmans qui tentaient de revenir voir leurs maisons en territoire serbe « purifié ». Après avoir subi des exactions et des violences, ils n’ont pas pu voter, comme en témoigne le cas de Srebrenica, entièrement purifiée. Autre exemple d'incohérence flagrante entre l’esprit et la lettre des accords de Dayton : les deux partis ultranationalistes d’Arkan

À la fin de l'année 1996 l'OTAN décide, avec l'accord des parties, de transformer l'IFOR (60 000 hommes) en SFOR (Forces de stabilisation )

 

31 000 hommes sur le terrain seront en principe mobilisés pour dix-huit mois et la mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Bosnie-Herzégovine, prolongée jusqu'au 31 décembre 1997.

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