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Le 30 septembre 1805, Napoléon proclame : " Soldats !

Publié le 10/04/2015

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Le 30 septembre 1805, Napoléon proclame : " Soldats ! La guerre de la troisième coalition est commencée. L'armée autrichienne a passé l'Inn, violé les traités, attaqué et chassé de sa capitale notre allié. " Cette troisième coalition, qui rassemble la Russie, l'Autriche, la Suède, Naples et l'Angleterre, bouleverse les plans de l'empereur. Depuis 1803 il ne pense qu'à une chose : envahir l'Angleterre. Comme César l'a fait, il a installé sa tête de pont à Boulogne. L'entrée des troupes autrichiennes en Bavière, son alliée, renverse ses priorités. C'est sur le continent que tout se joue. Le 24, il se met en route pour rejoindre son armée. Le 26 il est à Strasbourg. Le 6 octobre, l'armée française, devenue la Grande armée, commence à franchir le Danube. Le 14, Napoléon et Ney ...

« l’assaut du plateau.

Le soleil qui se lève dissipe le brouillard et révèle les troupes françaises qui commencent d’atteindre les crêtes. En contrebas, malgré son infériorité numérique, Davout tient. Kutuzov, qui réalise l’erreur commise, tente en vain de reprendre le plateau.

La cavalerie massée sur l’aile gauche disperse l’arrière-garde ennemie.

L’armée des coalisés est disloquée.

Lannes refoule l’infanterie de Bagration.

Murat charge contre la cavalerie autrichienne.

Davout et Soult prennent en tenaille les troupes, qui tentent de s’enfuir et s’engloutissent dans les marais gelés.

C’est bientôt le sauve-qui-peut. Les Austro-Russes battent en retraite dans la confusion.

Le tsar Alexandre fuit.

Sur 75 000 hommes qu’il a engagé dans la bataille, Napoléon en a perdu 8 000.

L’armée austro-russe a perdu, elle, la moitié de ses 90 000 hommes.

“ Soldats je suis content de vous ! Vous avez, à la journée d’Austerlitz, justifié tout ce que j’attendais de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d’une immortelle gloire.

Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire : j’étais à la bataille d’Austerlitz, pour que l’on réponde : voilà un brave ! ” Le 4 décembre, l’armistice est conclu.

Le même jour, l’empereur François II se présente à Napoléon, qui l’accueille par ces mots : “ Je vous reçois dans le seul palais que j’habite depuis deux mois. ” Le 26 décembre, la paix de Presbourg est signée. L’Autriche y cède à la France la Vénétie, annexée au royaume d’Italie (dont Napoléon a été sacré roi le 26 mai dans la cathédrale de Milan), l’Istrie et la Dalmatie, rattachées à l’Empire. Le 30 décembre le Tribunat, l'une des deux assemblées de l'empire, propose à l’empereur, qui l’accepte, d’être appelé désormais “ Napoléon le Grand ”.. »

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