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Le « sous-commandant Marcos », « caudillo » malgré lui

Publié le 05/12/2018

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Au cours de cette nouvelle phase du conflit, les zapatistes sont contraints d’adopter une autre stratégie. Il ne suffit plus de négocier avec le pouvoir ; il faut encourager la transition vers la démocratie en s’insérant dans le jeu politique. Dans ce but, à la suite d’une consultation nationale lancée par l’EZLN pendant l’été, à laquelle participent plus de 1,3 million de sympathisants, Marcos présente, au début d’octobre, un grand programme visant à construire un contre-pouvoir politique avec l’EZLN. « Nous ne devons pas tenir compte du gouvernement, déclare-t-il, nous devons restituer ce qu’il a volé et détruit, et ce qu’il est en train de solder. Nous devons reconstruire la Patrie [...] »

Le 1er janvier 1994, la presse annonçait un soulèvement armé dans les montagnes du Sud-Est mexicain.

 

Une nouvelle inattendue, en particulier pour les financiers de Mexico, de Wall Street et de Montréal, qui célébraient le jour même Ventrée en vigueur de VALENA, un traité unissant les États-Unis, le Canada et le Mexique dans la plus importante zone de libre-échange du monde.

 

l'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN), composée majoritairement d’indiens mayas, de métis et de quelques Blancs, entrait alors en lutte contre un système politique figurant parmi les plus stables d’Amérique latine.

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