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Le succès économique, étendue et limite dans les années 1990 (histoire)

Publié le 22/03/2020

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De gros investissements. Les grandes firmes réalisent des chiffres d'affaires énormes et leur rentabilité étant élevée, les bénéfices qu'elles dégagent sont largement consacrés à l'investissement dans la re­cherche scientifique. En outre, les secteurs de l'espace et de l'aéro­nautique profitent de la recherche financée par l'État: la NASA sous-traite aux industriels et redistribue une partie de son budget à des laboratoires indépendants.

La plus riche qation du monde. Avec seulement 5 % des habitants de la planète, les Etats-Unis disposent de 22 % de la valeur totale des biens et services produits chaque année dans le monde. La forte pro­ductivité des entreprises leur permet de réduire la durée du travail et de payer de hauts salaires, ce qui stimule la consommation (fig. 2).

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« Le succès économique, étendue et limite D, Des performances économiques imposantes ■ Une force souveraine : la capacité d'innovation • De gros investissements.

Les grandes firmes réalisent des chiffres d'affaires énormes et leur rentabilité étant élevée, les bénéfices qu'elles dégagent sont largement consacrés à l'investissement dans la re­ cherche scientifique.

En outre, les secteurs de l'espace et de l'aéro­ nautique profitent de la recherche financée par l'État: la NASA* sous-traite aux industriels et redistribue une partie de son budget à des laboratoires indépendants. • des « zones d'innovation " : les technopoles.

Le meilleur exemple est celui de la« Silicon Valley "en Californie (fig.

1).

Entre San José et San Francisco, s'appuyant sur les universités de Stanford et de Berkeley, se concentrent 8 000 entreprises dont plus de 3 000 traitant d'électro­ nique.

Elles se consacrent à la fabrication de composants et à la re­ cherche dans l'aérospatiale, la robotique et les biotechnologies. ■ La plus riche qation du monde.

Avec seulement 5 % des habitants de la planète, les Etats-Unis disposent de 22 % de la valeur totale des biens et services produits chaque année dans le monde.

La forte pro­ ductivité des entreprises leur permet de réduire la durée du travail et de payer de hauts salaires, ce qui stimule la consommation (fig.

2). f> Sous las succès, des menaces Un déclin relatif? Cette idée fait l'objet de controverses : • Les pessimistes soulignent que depuis 1980 des secteurs entiers de l'industrie ont reculé devant la concurrence extérieure : textiles, machines-outils, électronique, auto­ mobiles, sidérurgie.

En outre, l'importance croissante des avoirs industriels et immobiliers détenus par les étrangers (Japonais surtout) conduit à une perte de contrôle politique.

Depuis 1988, la récession est évidente : poussée du chômage, reprise de l'inflation (fig.

3); l'absence de relance économique explique l'échec électoral du président Bush (1992).

• Les économistes libéraux évoquent la prospérité des années Reagan: 18 millions d'emplois créés, chômage en recul, inflation limitée, accélération de la productivité dans le secteur manufacturier.

Les opposants rétorquent que le désengagement de l'État et la dérégulation ont aggravé le déficit budgétaire et celui du commerce extérieur.

■ Une société inégalitaire.

En 1990, 32,5 M de personnes (14 % de la population) n'ont pas les ressources suffisantes pour dépasser le "seuil de pauvreté".

Parmi ces exclus, les plus nombreux appartiennent aux communautés noire (1 noir sur 3 contre 1 blanc sur 10) et hispanique du Sud.

La plus grande masse des pauvres est celle des femmes chefs de famille et leurs enfants : 40 % des Américains défavorisés ont moins de 18 ans.

En revanche, les classes aisées (20 % de la population) reçoivent 46,6 % de tous les revenus (fig.

4).. »

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