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Les temps modernes

Publié le 25/09/2016

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-8221566038ANALYSE DU FILM 00ANALYSE DU FILM -88254223292 00 Charlie Chaplin a déclaré lors d’un entretien en 1931 : «  Le chômage, voilà la question essentielle. Les machines devraient faire le bien de l’humanité au lieu de provoquer tragédie et chômage » Description des 18 premières minutes du film Le générique : -3175298132500 Le film débute par un gros plan d’une horloge tellement grande qu’elle dépasse le cadre de l’écran. Le mouvement de l’aiguille rappelle la cadence du travail dans l’usine. La musique (composée par Chaplin) est très cadencée et ressemble aux annonces de cirque ensuite elle devient dramatique. Cette horloge marque l’obsession du temps (avec le passage à la pointeuse qui en cas de retard des ouvriers donne lieu à une retenue sur salaire) et des rendements. Le générique du film donne le ton par un avertissement au spectateur qui est fourni dès les premières secondes : « Ceci est l’histoire de l’industrie, de l’entreprise individuelle, de l’humanité, la conquête du bonheur ». Par cet avertissement, Chaplin dénonce la société industrielle, critique le progrès et l’exploitation de l’homme par l’homme à travers la machine. L’arrivée à l’usine : 312864541084500-317541973500 Sur une musique cadencée, on voit un troupeau de moutons. Au centre, il y a un mouton noir qui symbolise Charlot, celui qui ne suivra pas les autres moutons. Puis, Chaplin utilise un fondu enchaîné sur une masse d’hommes sortant d’une bouche de métro qui se dirigent vers l’usine. A l’intérieur, même empressement : plan sur les machines. Chaplin utilise le fondu enchaîné afin de comparer les ouvriers à des moutons. Les deux plans sont liés par le même thème musical. Cette masse d’homme est écrasée par leur tâche ouvrière, déshumanisante et abrutissante. Le président dans son bureau : Silence : le président dans son bureau fait un puzzle, lit le journal de Tarzan. 293878043275250048260432752500 Le patron a un écran de contrôle pour surveiller la production et les ouvriers de son bureau. Lorsqu’il sonne, le contremaître accourt tel un domestique, il fait un salut militaire et s’exécute. -3810669861500Le Président exe...
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« L’arrivée à l’usine : Sur une musique cadencée, on voit un troupeau de moutons.

Au centre, il y a un mouton noir qui symbolise Charlot, celui qui ne suivra pas les autres moutons.

Puis, Chaplin utilise un fondu enchaîné sur une masse d’hommes sortant d’une bouche de métro qui se dirigent vers l’usine.

A l’intérieur, même empressement : plan sur les machines. Chaplin utilise le fondu enchaîné afin de comparer les ouvriers à des moutons.

Les deux plans sont liés par le même thème musical.

Cette masse d’homme est écrasée par leur tâche ouvrière, déshumanisante et abrutissante. Le président dans son bureau : Silence : le président dans son bureau fait un puzzle, lit le journal de Tarzan. Le patron a un écran de contrôle pour surveiller la production et les ouvriers de son bureau. Lorsqu’il sonne, le contremaître accourt tel un domestique, il fait un salut militaire et s’exécute.

Le Président exerce une surveillance oppressante sur les ouvriers, il incarne la toute-puissance.. »

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