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THEME 1 – LES MEMOIRES ; LECTURE HISTORIQUE.

Publié le 23/06/2018

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THEME 1 – LES MEMOIRES ; LECTURE HISTORIQUE. (PARTIE 1 : LE RAPPORT DES SOCIETES A LEUR PASSE) CHAPITRE 1 : L’HISTORIEN ET LES MEMOIRES : DE LA GUERRE D’ALGERIE (p.74-97). La Guerre d’Algérie (une guérilla). Quand ? novembre 1954 - mars 1962. Où ? Algérie, colonie française depuis 1830, département français depuis 1848. Les principaux acteurs du conflit : Côté français : Etat et armée française (soldats de métier + appelés de contingent (= jeunes hommes effectuant leur service militaire, jusqu’à 27 mois), les Pied- Noir (= colons français d'Algérie), les Harkis (z Algériens musulmans auxiliaires de l'armée française) : maintien de l’Algérie française. Côté algérien : Mouvement nationaliste (z indépendantiste) du FNL (Front de libération nationale) et son bras armé, ALN (Armée de Libération nationale) : lutte pour l’indépendance. Les causes de cette guerre : les Algériens veulent leur indépendance (contexte international de décolonisation soutenu par l’URSS, les USA et l’ONU) et les Français souhaitent conserver cette colonie qui compte une population française et européenne assez importante (colonie de peuplement : 1 million d'Européens pour 8,5 M d'Arabo-Berbères musulmans) et un territoire qui est riche (pétrole du Saha ra notamment) et stratégique (essai nucléaire dans le désert du Sahara). La forme et les objectifs de ce conflit : une guerre asymétrique : Côté français : armée régulière mobilisée pour maintenir l'ordre : mater l'insurrection du FLN en traquant les « terroristes » du FNL Côté algérien : mouvement indépendantiste menant une guérilla : guerre de harcèlement contre les intérêts français (embuscades, actes terroristes). Bilan et conséquences de cette guerre : 18 mars 1962 : accords d'Evian avec un cessez-le-feu dès le 19 et référendum sur l’indépendance dans les 3 mois en France et en Algérie indépendance de l’Algérie le 3 juillet 1962 qui s'accompagne du rapatriement des Français d'Algérie (900 000 Pied-noir). Le bilan humain est très lourd, mais une difficulté réelle à connaitre les chiffres exacts : des différences entre les deux camps : Combattants : 24 614 soldats français, entre 130 000 et 140 000 membres du FLN/ALN. Civils : 430 000 Algériens, 10 000 à 70 000 harkis tués après r indépendance. Pourquoi ce conflit a-t-il laissé de profondes cicatrices dans les relations franco-algériennes ? Un conflit violent et meurtrier dont les civils sont les principales victimes avec des atrocités commises de part et d'autre dans une logique d’escalade de la violence : massacres de civils par les deux belligérants Côté français : usage de la torture, exécutions sommaires, mort suspectes de prisonniers ; Côté algérien : attentats. ? Histoire : Etablir la réalité des faits historique → elle est objective. ? Mémoires : Souvenirs d’individus (acteurs, témoins, témoins indirecte, …). Elle varie en fonction de l’opinion. ? Guérilla : Face à face avec des armées qui ne sont pas égal. Donc ils mènent des attaques contre l’autre armée. Analyse du sujet : -5207075565Chercheur qui mène l’enquête à l’aide des témoignages et des indices que nous laissent le passé pour établir une vérité, même si cette dernière peut varier dans le temps en fonction des sources disponibles ou de la posture de l’historien. Démarche déterminée par une volonté d’objectivité, cette dernière étant parfois relative : l’Histoire peut être polémique. 0Chercheur qui mène l’enquête à l’aide des témoignages et des indices que nous laissent le passé pour établir une vérité, même si cette dernière peut varier dans le temps en fonction des sources disponibles ou de la posture de l’historien. Démarche déterminée par une volonté d’objectivité, cette dernière ét...
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« L’HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA GUERRE D’ALGERIE. ↳ Les mémoires de quel groupe ? - Côté français : partisans de l’Algérie française, anciens combattants (cadres militaires et appelés du continent), rapatriés d’Algérie (Pieds noirs), Harkis et leur enfants rapatriés en France et 1962, groupes engagés dans la lutte anticoloniale, population d’origine algérienne installé en France avant la guerre. - Côté algérien : le FLN qui prend le pouvoir en 1962, impose une version officielle de l’Histoire. ↳ Implicite : les limites chronologiques du sujet → après la guerre → Historien et Mémoires jusqu’à aujourd’hui → toujours des débats → évolution de l’histoire et des mémoires sur la période ou toujours les mêmes ? ↳ La Guerre d’Algérie (1954-1962) = évènement qui a marqué la mémoire collective des Français et des Algériens.

Plus de 50ans après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 et la déclaration d’indépendance du 3 juillet , elle continue d’agiter les esprits.

- L’historien = Etablie les faits, mais se heurte aux Etats + aux mémoires diverses forgées pendant et après le conflit.

Les mémoires particulières, (portées par différents groupes engagés dans les éléments et longtemps occultées par les Etats), entrent en concurrence et tâchent de faire valoir leur propre point de vue.

Ces groupes ont cependant pour point commun de se cristalliser sur les faits trafiques du passé colonial et/ou de la guerre et de se place en tant que victimes.

Ainsi, jusqu’aux années 2000, se sont nouées des relations complexes entre les différents acteurs des mémoires sur lesquelles on peut s’interroger, en différenciant très nettement les situations françaises et algériennes, sachant que du côté algérien, l’Etat est au fondement même de la construction de la mémoire collective. ↳ Face aux poids des Etats et des mémoires particulières, comment, progressivement, les historiens se sont emparés de la guerre d’Algérie pour en faire un objet d’histoire et non plus seulement un enjeu mémoriel ? ↳ On verra qu’ils se sont heurtés aux silences des Etats avant de se confronter au réveil des mémoires dans les années 1970 et ç leur concurrence depuis les années 1990. I.

L’HISTORIEN FACE AUX SILENCES (1962-1970).Chercheur qui mène l’enquête à l’aide des témoignages et des indices que nous laissent le passé pour établir une vérité, même si cette dernière peut varier dans le temps en fonction des sources disponibles ou de la posture de l’historien. Démarche déterminée par une volonté d’objectivité, cette dernière étant parfois relative : l’Histoire peut être polémique.

Faire le lien entre les 2, établie le rapport qu’il existe entre les deux. Les mémoires : souvenirs que l’on garde de quelqu’un, de quelque chose.

Elle produit un récit et se fait témoin du passé.

Elle relève de la subjectivité : souvenir personnels, récits de proches : une mémoire souvent sélective, partielle.

Elle est individuelle ou collective.

Elle sert souvent les intérêts d’un groupe. Ici les mémoires : celle de plusieurs groupes  concurrence entre les mémoires, des évolutions des mémoires : des phases différentes/acceptations ou occultation des mémoires liées à un contexte particuliers.

Les mémoires sont au service des intérêts de chacun des groupes.

Un point commun : victimisation.

Terme employé pour désigner la guerre d’indépendance entre les nationalistes algériens menées par le FLN et la métropole française de 1953 à 1962.. »

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