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Les vestiges d'Abel

Publié le 05/12/2018

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les restes d'Abel, composés d'une mandibule garnie de quelques dents. Abel vivait, il y a plus de 3 millions d'années, dans une région humide bordée de lacs et de rivières, comme l'attestent les restes d'ossements d'animaux trouvés à proximité. Enfouis sous les sédiments au cours des millénaires, ces vestiges sont progressivement réapparus à la surface sous l'effet de l'érosion. Les australopithèques, pensait-on, étaient nés dans la corne orientale de l'Afrique. Une théorie, baptisée « East Side Story » et défendue par le paléontologue français Yves Coppens, expliquait le mécanisme de leur apparition. Il y a 7 à 8 millions d'années, l'activité géologique de l'écorce terrestre fait surgir des montagnes le long de la Rift Valley, une gigantesque fracture qui isole l'Afrique de l'Est, du nord au sud, sur plus de 3 000 kilomètres. Les pluies se raréfient alors et le climat humide laisse place à un climat plus aride. La végétation est transformée ; la savane remplace la forêt. Les singes arboricoles doivent s'adapter à ces bouleversements, ou disparaître. Certains abandonnent leurs arbres et apprennent

Un fossile d'australopithèque vieux de 3 à 3,5 millions d'années, surnommé Abel, a été trouvé au Tchad. Cette découverte, relativement inattendue, sème le désordre dans l'arbre généalogique des origines de l'homme.

 

En effet, jusqu 'à présent, les scientifiques estimaient que le berceau de l'humanité se situait en Afrique de l'Est, grâce à la célèbre Lucy. Abel bouleverse cette certitude et ajoute un peu plus à la confusion régnant sur la généalogie de l’homme.

 

Plus que jamais, les paléontologues vont donc être obligés de revoir leurs théories sur ce sujet.

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