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les Vikings

Publié le 11/11/2018

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De plus, à partir du xie siècle, les Norvégiens maîtrisent suffisamment le repérage sur les étoiles pour atteindre le Groenland.
• Une culture qui valorise le risque, les voyages et les richesses. Dans la société viking, l'ascension sociale n'est possible que par le prestige militaire et l'amas de trésors. Or les expéditions prédatrices en Europe permettent l'un et l’autre.
• L'attraction du grand commerce : au xie siècle, alors qu'une riche voie commerciale s'ouvre entre les ports de Frise et le Rhin, les Vikings veulent en être. Comme commerçants ou comme pillards.
LES NORVÉGIENS
Ils privilégient deux axes : le sud, vers l'Europe, et l'ouest vers le Groenland, puis l'Amérique du Nord.
Vers le sud
• Les Norvégiens conquièrent d'abord les régions les plus proches de leurs bases de départ d'autant plus facilement qu’elles sont quasi désertes : nord de l’Écosse, îles Shetland, Orcades et Hébrides. Les raids (strandhaag) sur les côtes sont aussi brefs que violents : quelques drakkars débarquent un commando, qui assaille un monastère, tue les résistants, pille maisons et bâtiments sacrés, incendie ce qui peut l'être.
Les guerriers rafflent non seulement les objets précieux accumulés dans des monastères souvent très riches, mais aussi les animaux domestiques, voire les hommes et les femmes, destinés à être revendus comme esclaves.
• En 839, une flotte dirigée par Thorgisl se lance à l'assaut d'un plus gros morceau : l'Irlande. Â la tête d'une puissante armée, Thorgisl conquiert toute l'île, y est couronné et fonde la ville de Dyflinn - la future Dublin. Mais, en 851, un débarquement de Danois, auxquels se rallient les Irlandais, marque le début d'une longue série d’affrontements. Les Norvégiens en sortent vainqueurs et fondent un
ACTEURS MAJEURS DANS L'HISTOIRE DE L'EUROPE
• On appelle Vikings les Scandinaves impliqués dans la grande expansion outre-mer entre le VIIIe et le xie siècle. Le mot viking pourrait venir du vieux norrois vik, «baie» : le vikingr serait alors celui qui fréquente les baies.
• Dans l'imaginaire collectif, les Vikings font figure d'abominables ravageurs païens : tel est le portrait qu'en brossèrent, dans leurs écrits, les clercs du Moyen Âge. Mais cette image est biaisée, car les religieux, premières victimes des Vikings, étaient aussi les seuls à maîtriser l'écriture. Si la violence des razzias
Scandinaves est indéniable, elle n’eut aucune incidence sur le développement de l'Occident. En revanche, les Vikings ont initié de nouveaux courants d'échange et remis en circulation les métaux précieux jusque-là immobilisés par les monastères. À ce double titre, ils furent des acteurs majeurs dans l'histoire de l'Europe.
AVANT LES RAIDS
Dans un monde Scandinave extrêmement étendu, on distingue trois sous-ensembles.
La Suède
Elle est née vers le viie siècle de la réunion du peuple Götar d'une part, du peuple Svear (autour d'Uppsala) de l'autre, sous la tutelle d'un roi unique héritier des rois d'Uppsala.
Les Svear sont à la tête d'un empire maritime où ils pratiquent un commerce prospère.
La Norvège
C'est une mosaïque de petits royaumes, séparés les uns les autres par de vastes espaces déserts, et sur lesquels règne un petit roi ou un grand propriétaire foncier. Il faut attendre le IXe siècle pour voir le succès d'une unification sous l'égide du roi Harald «à la Belle Chevelure» après sa victoire navale du Hafrsfjord.
Le Danemark
Bien qu'il reste assez peu de vestiges archéologiques, on estime que le Danemark fut probablement unifié avant le début du IXe siècle. Aux alentours de 800, le roi Godfred affronte l'armée de Charlemagne, preuve de l'existence d’un royaume suffisamment puissant et confiant en lui-même. Les frontières d'alors couvrent l'actuel royaume danois, le sud du Schleswig (aujourd'hui allemand) et les provinces suédoises de Scanie et de Halland. Au milieu du x' siècle en tout cas, le Danemark est sous l'autorité d'un roi unique, Harald «à la Dent bleue».
Une unité culturelle
Malgré le morcellement politique en royaumes et petits États, ce monde Scandinave de quelque 2 millions d'habitants apparaît culturellement uni : on y parle une même langue - le norrois -, on y mène une vie rude d'agriculteurs sédentaires, on y vénère les mêmes dieux rassemblés dans le Walhalla (l'au-delà viking) et on célèbre, grâce aux chansons des bardes, des ancêtres guerriers communs.

« • En 982, Erik T1Jorvaldss on, dit Erik Ir Rou ge, est banni d'Islande en sanction d'un meurtre commis de sang­ froid.

Ce chef quitte la grande ne pour l'ouest, à la recherche d'une terre aperçue quelques années plus tôt, lors d'une tempête, par l'un de ses compatriotes.

Après divers périples, il accoste sur une côte entrecoupée de fjords accessibles.

la terre y est fertile; il baptise l'endroit Green land, • Pays vert» (dont nous avons fait Groenland).

De retour en Islande, il plaide en faveur d'une colonisation et est entendu.

Groenland, abritant 500 hommes, femmes et enfants, mais aussi du bois de construction, du bétail, etc.

Dix de ces navires n'arriveront jamais à bon port.

Deux colonies voient le jour, à l'est et à l'ouest du pays.

la ville de Brattahlidh est fondée.

Toutefois, le pays vert n'a rien d'un éden : 60% de ses 218000 km2 sont couverts de glace; le fer et surtout le bois y sont rares, et les pionniers doivent se faire chasseurs de morses, de narvals et d'animaux à fourrure pour survivre.

Quelque 3 000 colons vivotent ainsi dans 300 à 400 fermes au tournant de l'an 1000.

I:AMtliQUE En 992, leifr Eriksson, le propre fils d'Erik, tente à son tour sa chance vers l'ouest.

Après avoir longé la côte orientale peu accueillante du labrador, il fait halte sur une terre couverte de forêts qu'il nomme Markland, hiverne avec ses 35 hommes sur un sol hospitalier -l'actuelle Terre-Neuve ­ qu'il baptise Vinland, • Pays de la vigne».

Une fois revenu au Groenland, lui aussi veut convaincre des colons de faire souche.

Son frère Thorvald sera du prochain voyage.

Vers 1020, le chef Th orfinn Karlsefni s'embarque avec 3 navires, 160 hommes et femmes ainsi que le cheptel nécessaire pour un établissement durable.

Mais, dès le premier hiver sur place, c'est la famine et les tensions, religieuses notammen� entre Vikings chrétiens et païens.

Puis les colons se heurtent aux autochtones - qu'ils appellent skroeling, • hommes laids» -, avec lesquels ils avaient l'ÉTYMOLOGIE DES NOMS EN NORMANDIE En Normandie, les traces de l'origine scandinave se lisent encore dans les toponymes.

les noms de villes terminés en -tot (Yvetot, Criquetot) dérivent du norrois topt,. »

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