→ Tragédie « Ce n'est point
Publié le 12/05/2018
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→ Tragédie « Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des mots dans tragédie, il suffit que l'action soit gardé », Racine Sources : • Antiquité : personnages et les thèmes sont emprunté à la mythologie et histoire antique. Règles : • Trois unités (lieu, temps, action) • Bienséance • Vraisemblance • 5 actes en alexandrins • Personnage issus de la noblesse • Intrigue complexe • Dénouement malheureux. Registres : • Tragique • Pathétique. Visé : • Susciter la terreur et la pitié. Exemple : • Racine Andromaque, 1667 → Comédie « Le devoir de la comédie est de corriger les hommes tout en les divertissant », Molière Sources : • Antiquité : Thèmes empruntés à Aristophane et Plaute. • Moyen Age : la farce • La commedia dell'arte Règles : • Trois unités • Proses ou alexandrins • Personnages issus de la bourgeoisie et du peuple • Dénouement heureux • Quiproquo Registres : • Comique • Satirique Visé : • Corriger le vis par le rire • Plaire et instruire Exemple : • Molière Tartuffe, 1664 Sommaire Recherche initiales → Biographie → Le Jeu de l'amour et du hasard → Le Marivaudage et la Préciosité → La Commedia Dell'arte et les comédiens Italiens → Le théâtre classique, la tragédie et la comédie → Biographie Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux est né à Paris le 4 février 1688. Il était un célèbre dramaturge et écrivain français. Marivaux est issus d'une famille noble, son père Nicolas Carlet était tout d'abord fonctionnaire dans l'administration de la Marine, puis il est devenu directeur de l'hôtel des Monnaies à Riom en 1698. Sa mère quant à elle était la sœur du grand architecte du roi . Marivaux passe son enfance et adolescence à Riom, où il devient élève au collège des Oratoriens de la ville de Riom dans les années 1698. En 1710, Marivaux arrive à Paris pour suivre des études de droits dans le but de reprendre l'affaire de son père, mais se montre peu intéressé et fréquentera le salon littéraire de Madame de Lambert, où il y rentre grâce à Fontenelle. En 1712, il abandonne ses études de droit à Paris, et publiera sa première comédie Le père prudent et équitable ou Crispin, l'heureux fourbe et se succède par l'année suivante avec la sortie de 3 romans ; Les Aventure de … ou les Effets surprenant de la sympathie, Le Bilboquet et Pharsamon ou les Folies romanesques (qui lui ne sera publié que 24 année...
«
esclaves qui inversent les rôles entre maîtres et esclaves, suivie de L'île de la raison en 1727, la
Nouvelle Colonie en 1729, et la Dispute en 1744 abordant les inégalités sociales.
Il crée un autre
journal « L'indigent Philosophe » en 1727, basé sur la morale et la philosophie.
Les 30 prochaines
années, le dramaturge écrit de nombreuses pièces de théâtre qui se succèdent, ainsi que les
représentations de des pièces par les comédiens Italiens.
Il fait joué en 1728, Le triomphe de
Plutus , qui est un grand succès, en 1730, c'est la célèbre pièce du Jeu de l'amour et du hasard , une
comédie en 3 actes et en prose.
En 1731, la représentation de La réunion des Amours est un échec,
qui est joué par les comédiens français.
Il commence aussi d'écrire un grand roman : La Vie de
Marianne qui restera inachevé.
En 1732, il fait jouer Le Triomphe de l'Amour et L'école des mères
et l'année suivant, L'Heureux Stratagème et La surprise de l'amour .
Il fonde également un nouveau
journal « Le cabinet philosophe », basé sur la réflexions morales.
La même année Madame
Lambert meurt et fréquente un autre salon : le salon de Madame de Tencin.
En 1734, les
comédiens Italiens jouent La Méprise , en 1735, La mère confidente , ainsi de suite jusqu'en 1740
avec L’Épreuve qui est la dernière pièce de théâtre jouée par les comédiens italiens.
En 1736, il fait
jouer Le legs par les comédiens français qui aura un succès et se présente à l'Académie Française
mais ne gagnera pas les élections.
En 1741, La Commère est la seule pièce qui sera refusé par les
deux troupes et sera simplement publiée.
En 1742, il se fait élire à l'Académie Française avec l'aide
de Madame Tencin.
A partir de 1753, Marivaux reçoit une pension du roi et sa fille devient
religieuse.
Il publie un dialogue en 1754 : L’Éducation d'un prince .
En 1755, il publie La femme
fidèle jouée dans un théâtre privé En 1758, il tombe gravement malade et rédige son testament.
Le
12 février 1763, Marivaux meurt à Paris, mais le succès de ces œuvres ne seront que réellement
reconnu au XIX e
et XX e
siècle.
Et en 1781, la veuve Duchesne publie Les Œuvres complètes de
Marivaux .
→ Œuvre : Le jeu de l'amour et du hasard
► Le jeu de l'amour et du hasard est la plus connu et la plus célèbre pièce de théâtre de Marivaux.
La comédie est représentée 6 mois après l'échec en juin 1729 de La Nouvelle Colonie , le 23 janvier
1730, Le jeu de l'amour et du hasard est mise en scène par les Comédiens Italiens.
C'est une
comédie en 3 actes et en prose, se compose de 7 personnages (Monsieur Orgon, Mario, Silvia ,
Dorante,Lisette, Arlequin et un laquais), se situe à Paris et elle traite sur le sujet du mariage, de la
découverte de l'autre et du sentiment amoureux à travers le déguisement, où chaque acte est une
nouvelle étape de cette découverte.
La pièce connaît un grand succès auprès de son public, et qui
sera présenté 5 jours plus tard devant le Roi à Versaille, suivi de la duchesse du Maine.
La pièce est
caractérisé d'une pièce de « la maturité, équilibrée et accomplie, toute de maîtrise et de
subtilité ».
La pièce sera reprise par la Comédie-Française, suite à la fusion des Comédiens Italiens
avec celle des Favart pour fonder l'Opéra Comique.
Puis, elle sera dans le répertoire des français
sous le nom des Jeux de l'amour et du hasard à partir de 1796.
Cette pièce connaît un grand
succès, avec plus de 1547 représentations de 1791 à 1988.
► Contexte de l'époque : La date avant laquelle Le jeu de l'Amour et du hasard est apparu, se situe
au début d'une évolution de la société française qui aboutit à la Révolution avec la mort de Louis
XIV en 1715.
Elle débute au XVII e
siècle avec Molière en 1660 et les Comédiens Italiens qui seront
chassés en 1697 pendant le règne de Louis XIV après s'être moqué de Mme de Maintenon en
représentant La Fausse Prude jugé trop insolente.
Après la mort de Louis XIV les comédiens Italiens
sont appelés à revenir en France, reviennent en 1730, et se suivent avec la multiplication de
spectacles.
La pièce est représentée la première fois le 23 janvier 1730, par les comédiens Italiens
à l'Hôtel de Bourgogne.
C'est l'une des plus grande pièce de Marivaux en France et à l'étranger..
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- Discuter ce jugement de G. Lanson : « Le reproche qu'on pourrait faire à Corneille, ce serait plutôt, tout au contraire de ce qu'on a dit, d'avoir trop exclusivement tiré l'action des caractères : à tel point que sa tragédie a parfois quelque chose de factice, l'air d'un jeu concerté, d'une partie liée et soumise à des conventions préalables. Les personnages ne comptent pas assez avec le hasard et les circonstances... Rien n'intervient qui dérange leur action; et le miracle, précisémen
- Ce n’est point une nécessité qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie. Racine
- « On appelle comédie, la tragédie envisagée d'un point de vue humoristique. » Commentez cette affirmation de Robert Sabatier en vous appuyant sur des oeuvres théâtrales que vous avez étudiées ou avez vues représentées.
- « Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie ». Jean Racine, préface de Bérénice En vous référant à Bérénice expliquez ce qu'il fat entendre par « tristesse majestueuse ».
- Victor Hugo écrit dans la Préface de Cromwell : « On doit croire que si Racine n'eût pas été paralysé, comme il l'était, par les préjugés de son siècle, s'il eût été moins souvent touché par la torpille classique, il n'eût point manqué de jeter Locuste dans si on drame, entre Narcisse et Néron, et surtout n'eût pas relégué dans la coulisse cette admirable scène du banquet, où l'élève de Sénèque empoisonne Britannicus dans la coupe de la réconciliation ». Ne peut-on dégager de ce passag