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Les aveugles, Baudelaire

Publié le 14/11/2019

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baudelaire
?Les aveugles (valeur symbolique? attitude le homme face au mystere de L?existence) Au 19ème siécle, le thème de la ville est nouveau et moderne. La section n?existait pas dans la 1ère publication des Fleurs du mal. Les Tableaux Parisiens est la deuxième section de cerecueil de poèmes, cette section comporte trois thèmes importants la ville de Paris, la nature et divers sentiments comme le souvenir, le regret et la mélancolie. Tableaux parisiens : personnages dépeints de facon très visuelle (formes, couleurs, attitudes), comme dans des tableaux qui illustrent un aspet de Paris. Baudelaire s?intéresse aux plus misérables (se rapprocher des autres) pour « se libérer » du spleen en faisant des portraits des plus désherités. Il peint leur détresse physique et morale. A travers ses portraits il montre sa compassion, et montre une sorte de solidarité. Description de tout ce qu?il y a de misérable dans la vie moderne. Dans les aveugles forme de communion avec les aveugles.Tentative de rapprochement est un échec car ce qui ressort est un sentiment de solitude. Solitude des plus démunis + du poète. Ce sent exclu de cette ville.La solitude et la misère qu?il dépeint des autres lui renvoie a la sienne. Forme C?est un sonnet irrégulier, ne respecte pas la correspondance des rimes dans les 2 quatrains. La composition du poème est respectée : quatrains et 2 tercets. Genre des rimes : Il respecte bien, la règle d'alternance de rimes masculines et féminines. Type de vers : des alexandrins : des vers de 12 syllabes. Mais la césure est irrégulière Les rimes sont embrassées dans les quatrains, puis deux rimes plates et quatre rimes embrassées : A B B A / C D D C / D D E / D D E. Normalement ABBA / ABBA / CCD / EED Qualité des rimes : rimes riches Thème Thème principal : Sol...
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«  Une antithèse : une opposition entre le verbe « contempler » et l’adjectif « affreux » car on ne contemple pas quelque chose d’affreux mais quelque chose de beau et d’admirable.  Il les décrit avec des adjectifs péjoratifs , Baudelaire semble insensible, il y a aucune compassion : « vraiment affreux v.1 », « ridicules v.2», « terribles v.3 ».

 L’adjectif « affreux » , à la fin du premier vers, est renforcé par l’ adverbe « vraiment » et l’ allitération en « r » qui se poursuit dans les vers suivants : « v r aiment aff r eux ! Pa r eils aux mannequins ; vaguement r idicules ; te rr ibles (…) »  La référence aux « mannequins » au vers 2 souligne tout d’abord leur démarche disloquée (désiquilibrée) , qui tend à faire rire (« vaguement ridicules »).

Fait penser aux statues articulées que l’on trouve dans les ateliers d’artiste et dont les mouvements sont saccadés .  Comparaison v.3.

Il les compare à des mannequins et à des somnambules. « pareils » et « comme ».  Antithèse v.

4 : une opposition profonde entre dardant (lançant) et globes ténébreux (yeux éteints).  Périphrase v.4 « globes tenebreux » désigne les yeux éteints des aveugles  Cela donne le sentiment mal défini que s'ils ne voient pas le monde qui les entoure, c'est qu'ils regardent ailleurs (on ne sait où), fixament, comme s'ils faisaient un effort de leurs yeux exorbités  mystérieux  Dans cette strophe Baudelaire semble insensible au malheur des aveugles.  Le poète décrit l’attitude générale des aveugles vus de loin et en fait une description paradoxale à l’idée courante . 2 È M E Q UAT R A I N  Décrit l’attitude générale des aveugles vus de près.  V1.

Le poète qualifie la lumière des yeux de divine ce qui explicite que les aveugles n’ont pas bénéficié de ce don de Dieu.  Rejet au vers 7 : « restent levés,/ au ciel ; », , les yeux des aveugles semblent regarder vers le ciel  Emploi de la majuscule à « Ciel » au vers 14.

Le passage de la minuscule (ciel v.7) à la majuscule (Ciel v.14) souligne le passage du matériel au spirituel.  Les aveugles continuent à avoir la foi , ils sont dans une quête spirituelle .

Ils tentent de communiquer avec le monde divin pour surmonter leur infirmité.  V7-8 métaphore qui veut dire pencher la tête vers le sol ce qui traduit le poids de la vie sur une personne normale. 2. »

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