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BADOIL Etienne 1èreS3 La révolte « JE SUIS CELUI QUI SOUFFRE ET QUI S'EST RÉVOLTÉ !

Publié le 08/10/2016

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BADOIL Etienne 1èreS3 La révolte « JE SUIS CELUI QUI SOUFFRE ET QUI S'EST RÉVOLTÉ ! » RIMBAUD Poème n°1 : « Ce coeur qui haîssait la guerre » Ce poème a été écrit par Robert Desnos (1900-1945) en 1943, et paru dans le recueil « L'Honneur des poètes ». C'est un poème qui se présente comme un constat entre les opinions pacifistes de l'auteur et de la réalité de l'engagement armé. C'est un poème en prose où il y a des passages fréquents à la ligne. Ce poème m'a particulièrement touché car Robert Desnos fait explicitement référence à la guerre, appelant les français à s'engager tout en affirmant son idéologie pacifiste. Il m'a aussi attiré car ici, Robert Desnos mène un double combat : Un combat contre la guerre et un combat pour la liberté. « Il suffit d'un souffle de haine pour commencer une guerre. » -Anatole France, Pensées, 1935 « Ce cœur qui haïssait la guerre… » Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille !Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit,Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine.Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent,Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne,Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au combat.Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les échos. Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs, de millions d’autres cœurs battant comme le mien à travers la France.Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces cœurs,Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaisesEt tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d’ordre :Révolte contre Hitler et mort à ses partisans !Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons,Mais un seul mot : Liberté a suffi à réveiller les vieilles colèresEt des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur imposera.Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit. Huile sur toile réalisé en 1830 par Eugène Delacroix intitulé "La Liberté guidant le peuple" Poème n°2 : « Strophes pour se souvenir » Ce poème a été écrit par Louis Aragon (1897-1982) en 1956, et paru dans le recueil « Le Roman inachevé ». C'est un poème qui rend hommage aux 23 résistants du groupe Manouchian exécutés durant l'Occupation allemande, quelques mois avant la Libération de Paris. Ce poème m'avait extrêmement touché quand je l'avais abordé en classe de 3ème et me touche encore au jour d'aujourd'hui car Louis Aragon utilise la forme poétique (« Strophes ») pour lutter con...

« Poème n°1 : « Ce coeur qui haîssait la guerre » Ce poème a été écrit par Robert Desnos (1900-1945) en 1943, et paru dans le recueil « L'Honneur des poètes ».

C'est un poème qui se présente comme un constat entre les opinions pacifistes de l'auteur et de la réalité de l'engagement armé.

C'est un poème en prose où il y a des passages fréquents à la ligne.

Ce poème m'a particulièrement touché car Robert Desnos fait explicitement référence à la guerre, appelant les français à s'engager tout en affirmant son idéologie pacifiste.

Il m'a aussi attiré car ici, Robert Desnos mène un double combat : Un combat contre la guerre et un combat pour la liberté.

« Il suffit d'un souffle de haine pour commencer une guerre.

» -Anatole France, Pensées, 1935 « Ce cœur qui haïssait la guerre… » Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille ! Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit, Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine. Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent, Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne, Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au combat. Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les échos. Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs, de millions d’autres cœurs battant comme le mien à travers la France. Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces cœurs, Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaises Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d’ordre : Révolte contre Hitler et mort à ses partisans ! Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons, Mais un seul mot : Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur imposera. Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit.. »

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