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La ballade des pendus de Villon

Publié le 23/12/2015

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0114300Analyse du poème « La ballade des pendus » de François Villon Analyse du poème « La ballade des pendus » de François Villon Introduction Le poème étudié « La ballade des pendus » a été écrit par François Villon, un auteur du XVème siècle, le plus connu du Moyen-Âge. Il poursuit de brillantes études où il obtient une licence de littérature et devient maître des arts de l’université de Paris. Villon semble destiné à devenir clerc. Or, il fréquente des brigands et devient très vite un « mauvais garçon » : il est condamné à plusieurs reprises. Il s’attendait à être pendu mais sa peine aurait été ensuite commuée en peine d’exil. Il disparaît sans laisser de traces, après une seconde peine d ‘exil. Le poème en question aurait été écrit lorsque Villon s’attendait à être pendu après sa condamnation. Dans ce poème, on donne la parole a des pendus qui revendiquent le lien fondamental qui les unit à tous les êtres humains et qui en appelle à la miséricorde des vivants. C’est une ballade, elle a une forme fixe très en vogue jusqu’à la fin du Moyen-Âge : 3 strophes et une demi-strophe terminées par un refrain, les trois premières strophes sont carrées (des huitains d’octosyllabe pour la ballade et des dizains de décasyllabes pour la grande ballade), la demi-strophe finale appelée l’envoi débute par une apostrophe qui dédie le poème, même jeu de rimes que l’on retrouve dans l’ensemble du poème. I) L’appel à la compassion A) Une vision réaliste de la mort censée attiser ...
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« B) Une demande de miséricorde à ces semblables - Le lecteur cherche à susciter la pitié des hommes  Il insiste sur la durée du châtiment avec des compléments de temps : « piéça », « jamais nul temps », « sans cesser »  Les suppliciés sont présentés comme des victimes impuissantes (plainte) grâce à la place des locuteurs en complément d’objet : « contre nous endurcis », « nous pauvres avez », « vous nous voyez », « nous a débués », « nous ont les yeux cavés ».

- Le poète se présente comme le porte-parole des pendus  Apostrophe « Frères humains »  Utilisation de la seconde personne du pluriel et impératif + subjonctif : « N’ayez les cœurs », « Mais priez », « n’en devez », « ne soyez donc »  Il argumente en leur faveur ce que montre les connecteurs logiques : « Car », « Quant à », « Mais », « quoique », « Toutefois »  L’effet musical de la ballade permet une meilleure mémorisation - Il fait appel à leur compassion, à leur humanité :  Thème de la fraternité : « Frères humains », « Si frères nous clamons »  Champ lexical de l’affectivité : « n’ayez les cœurs contre nous endurcis », « pitié de nous pauvres avez », « mercis », « excusez-nous, puisque somme transsis »  Le poète rejette l’indifférence et la moquerie à travers des tournures négatives : « n’ayez les cœurs endurcis », « De notre personne ne s’en rie », « pas n’en devez avoir dédain », « Hommes, ici n’a point de moquerie » II) La portée morale du poème A) La dimension religieuse - Villon marque la supériorité de l’âme sur le corps, sa décomposition est le signe de la corruption humaine, la seule éternité est dans la vie spirituelle. - On remarque la peur du châtiment de l’Enfer chez Villon  Périphrase et tournure négative : « Nous préservant de l’infernale foudre », « A lui n’ayons que soudre » - Il appelle au pardon divin à travers la solidarité (champ lexical de la religion)  Il appelle les chrétiens à prier pour son salut avec des exclamations : « Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! ».

Le mot « tous » est ambigu puisqu’il peut soit désigner les pendus soit tous les humains.

C’est une façon de rappeler que nous sommes tous des hommes et qu’eux aussi ont à prier pour leur salut.

C’est une des fonctions de la prière que de pouvoir venir en aide à autrui, les prières des uns des autres peuvent assurer le salue de chacun : c’est donc une interdépendance des êtres humains par l’intermédiaire de la prière.

Cette. »

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