Bel-Ami : Comment évolue Le Regard De Georges Duroy Sur Lui-même Durant L'ascension Des Escaliers ?

« avaries plus ou moins graves, il n’avait pu utiliser même la moins abîmée'' l.10-11), chose qui le rend mal à l’aise. II- La montée vers la confiance a - Le déclencheur: le miroir- Duroy prend conscience de son potentiel lorsqu'il a enfin pu se contempler entièrement dans un miroir.

Commence alors une succession d'expression le valorisant: ''il s’était pris pour un autre, pour un homme du monde, qu’il avait trouvé fort bien, fort chic, au premier coup d’œil'' l.26-27 ; ''il reconnaissait que, vraiment, l'ensemble était satisfaisant'' l.28-29. - Pour mieux connaître son corps et les expression qu'il peut faire Duroy se met en scène devant le miroir : '' Il se sourit, se tendit la main, fit des gestes, exprima des sentiments : l’étonnement, le plaisir, l’approbation'' l.30-31.

Le narrateur compare cette attitude à ''un acteur qui apprend son rôle'' l.30.

Cela peut nous faire comprendre que c'est à ce moment que Duroy commence à rentrer dans son personnage de séducteur. b- La naissance d'un séducteur - Pour bien rentrer dans son personnage de séducteur, Duroy, qui est toujours devant le miroir, cherche les expressions du visage qui peuvent séduire les dames : ''et il chercha les degrés du sourire et les intentions de l’œil pour se montrer galant auprès des dames, leur faire comprendre qu’on les admire et qu’on les désire'' l.32-33.

Il veut être admirer et désirer, que l'on fasse attention à lui.

Le narrateur nous fait comprendre une fois de plus la suite de l'histoire, Duroy veut avoir de l'importance pour les dames pour ensuite avoir des éloges de lui aux maris fortunés. Conclusion : En littérature, la symbolique de la hiérarchie peut être exploitée pour certaines scènes se déroulant dans un escalier comme nous le démontre cet extrait.

Mais dans ce cas là, l'ascension des escaliers fait aussi évoluer le regard de George Duroy sur lui-même.

Chaque étage représente les étapes de la confiance.

Au rez de chaussé, aucune confiance : ''gêné, intimidé, mal à l’aise'' l.5.

Au premier étage le miroir permet ''d'activer'' la confiance.

Au second ''une confiance immodérée en lui-même emplit son âme'' l.37-38. Et enfin au dernier étage il se prépare à son jeu comme si il allait entrer en scène.. »