« Ma bohème »La nature n'est qu'un spectacle de bonté.
Publié le 05/01/2020
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Matheis buffet Francais « Ma bohème » Intro : “ La nature n'est qu'un spectacle de bonté. ” Rimbaud. L’œuvre de Rimbaud :« Ma bohème », est pour moi parfaitement reflétée a travers cette citation. Cette poésie nommée « ma Bohème » fut écrite en 1870 par Rimbaud. Cette œuvre s’inscrit ici ,pour moi ,dans le courant symboliste. Le courant symboliste est un courant littéraire apparu dans le 19eme siècle, il cherche à développer un art nouveau qui évoque les choses au moyen des sensations et des impressions qu'elles provoquent (Par l’utilisation de symbole , d’où le nom symboliste)Par exemple la pluie peut signifier la tristesse ou bien le soleil le bonheur. .Les œuvres du symbolisme s'inspirent de la spiritualité, de l'imagination et de rêves. Rimbaud écrivit cette œuvre a l’...
Dans ce poème , on y trouve la plupart des thèmes important aux yeux de Rimbaud : L’errance (fugue) et la Nature. On y trouve une forte opposition , la pluie , la solitude qui fait ressortir une tristesse mais La nature bienveillante , lui redonne le sourire au fil du poème. Rimbaud utilise donc des symboles pour retranscrire les émotions du héro. En effet , on n’est pas sur que ce texte soit une autobiographie , en effet ,on peut se fier a une citation de Rimbaud : « Je est un autre » , ou il dit que son « je » , est une autre personne. On peut suggérer que c’est ici le Poète qui s’exprime et non Rimbaud.
«
I) Libertée : Voyage ou Errance ?
Ma « bohème » évoque l’errance du poète , notamment par l’utilisation d’un
important grand champs lexical du voyage et de l’errance exemple : « je m’en allais ,
j’allais sous le ciel , petit poucet , j’égrénais dans ma course , assis au bord des
routes » .
L’imparfait utilisé dans tout le sonnet suggère une répétition , une habitude
des actions.
Cependant dans ce poème nous avons aucun repere spatio-temporel nous permettant
de se repérer , les e « Soirs de septembre, assis au bord des routes ».
Il n’y a ici
aucun but précis pour ce voyage, qui devient donc dans ce poème un long chemin
d’errance…
Mais errance ne veut pas dire malheur , en effet il est heureux dans cette errance ,
avec une éloge amenée par des adjectifs mélioratifs : « Idéal (V.2) « Oh ! La La !
Que d’amours splendides » (v.4) « doux frou-frou »(v.8) « Ces bons soirs » (v.10)
Sa liberté est donc reliée a son errance, et c’est la nature qui permet cette liaison
imporbable.
II) Eloge de la nature
Dans ce poème la nature est divinisée , bienveillante.
Il parvient a cette impressions d’éloge de la nature en mélangeant 4 sens , La vue , le
goût , le toucher et l’ouie : « Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou.
Et je les
écoutais...
» vers 8 a 9.
Ou bien encore « Des gouttes de rosée a mon front comme un
vin de vigueur (v10 a 11)
On revient donc a la problématique , cette poésie est écrite comme une
autobiographie , mais en est-elle vraiment une ?
III)
On peut d’abord se rendre compte qu’il y a une omniprésence de la première
personne « je ».
On y trouve notamment des références a sa personnalité : Cette
personne dans la poésie est un vagabond , il a aussi un caractère que l’on peut
assimiler au caractère révolutionnaire de Rimbaud « Les poings dans mes poches ».
Il se compare également au Petit-Poucet , un enfant abandonné , orphelin dont les
caillou qu’il sème sont comparés a des rimes
Conclusion :.
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- Quelle conception de la nature humaine vous semble la plus crédible? La guerre de chacun contre chacun de Hobbes ou la bonté naturelle de Rousseau? L’état de nature est hobbésien ou rousseauiste?
- Nature et bonté
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- Expliquez, illustrez et discutez éventuellement cette afirmation de Paul Hazard (La Pensée européenne au XVIIIe siècle de Montesquieu à Lessing, 1946) : «Que la nature fût bonté, c'est ce que les philosophes crurent d'abord ; ce fut aussi ce qu'ils cessèrent de croire, après y avoir mieux réfléchi.»