Britannicus
Publié le 03/03/2015
Extrait du document
«
armes » vers 4, « les ombres, les flambeaux, les cris et le silence » vers 8.
L’obscurité et la lumière sont mit en duel.
Il oppose également les vêtements
« simple appareil » (vers 5) à « ravisseurs en armes » (vers 9).
Mais il met
surtout en valeur l’opposition de la douceur et de la violence : larmes/armes et
douceur/ravisseur.
Ce texte repose à la fois sur un souvenir mais surtout d’une
rêverie dans récit tout en contraste.
Ces contrastes caractérisent l’amour de
Néron pour Junie.
II L’amour de Néron à l’égard de Junie:
L’arrivée de Junie n’est pas sans effet sur le tyran comme le prouve son
ébahissement face à elle.
Tout d’abord, Néron dresse un portrait élogieux de Junie grâce au champ
lexical de la beauté : « belle » vers 5, « beauté » vers 6 et « douceurs » vers 10.
Devant cette merveille, Néron reste inactif : « immobile » vers 13, il est saisi
d’un long étonnement semblable à un coup de tonnerre : Néron est donc troublé,
hypnotisé devant cette beauté.
Les participes passés « excité » vers 4, « ravi »
vers 14 et « occupé » vers 24 montrent que Néron est obsédé par Junie.
Mais
Néron montre une opposition entre sa volonté « j’ai voulu » et la rection de son
corps « ma voix s’est perdue ».
Le vers 6 met également en relief son obsession
pour elle.
Enfin Néron se dit amoureux au début de la scène mais on peut
remarquer que ses sentiments ne sont pas le fruit d’un échange mais d’une
obsession.
Il s’agit donc d’un ravissement qui témoigne de la personnalité de
Néron.
L’amour de Néron se montre excessif : il est subi par Junie ce qui montre
la démesure du personnage.
Cette amour excessif que Néron éprouve pour Junie
est prouvé par l’hyperbole « j’idolâtre Junie » au début de cette scène.
De plus
les sentiments que Néron éprouve pour Junie ne sont nourris que par l’image de
Junie.
On voit alors sous nos yeux la naissance d’un monstre obsédé par cette
innocente.
Ce personnage étant à la fois sadique et pervers nous donne par la
rêverie des souhait qui nous inquiète « j’aimais jusqu’à ses pleurs que je faisais
couler ».
Par conséquent, cette amour n’est pas louable et donne naissance à un
monstre sadique.
III Un tyran en toute puissance :
Cet amour excessif et ce que l’on sait de Néron nous inquiète.
Racine,
dans cette tyrade nous livre le coup de foudre d’un véritable monstre.
Néron, par son ravissement devant la jeune innocente et devant une réel
scène de terreur, nous montre son goût pour la violence.
La situation de.
»
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