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Capitale de la douleur, Paul Eluard

Publié le 07/11/2019

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? Capital de la douleur n?est il que l?expression de la souffrance ? Intro : 4 grands ensembles de poèmes, publiées entre 1922 et 1925 chaque ensemble correspond à une période de sa vie titre original : L?art d?être malheureux ; changé au dernier moment le recueil narre les réflexions sentimales d?Eluard face à l?abandon progressif de sa femme les thèmes : l?amour (pour sa femme), la souffrance (la mort) et le rêve. Thèse  Eluard écrit les deux premiers ensembles « répétition » et « mourir de ne pas mourir » lors d?une période sombre et douloureuse de sa vie, entre 1914 et 1923. Le 1er ensemble, « répétition » est composé de 35 poèmes . Le 2ème ensemble « mourir de ne pas mourir » est composé de 22 poèmes. Les poèmes de ces ensembles sont l?expression de la souffrance vécue par le poète. Nous allons nous attacher à décrire certains poèmes qui illustrent son état. Par sa désillusion amoureuse, le poète exprime sa nostalgie du monde idé...
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« Antithèse Les deux derniers ensembles de poèmes « les petits justes » et « Nouveaux Poèmes » marquent dans la vie de Paul Eluard un renouveau, un optimiste retrouvé. Renouveau sentimental ressenti lors des retrouvailles avec son épouse, Gala.

L’ensemble de textes « Nouveaux poèmes » lui est d’ailleurs dédié alors que les autres ensembles ne le sont pas. Ces textes ont été composés entre 1924 et 1926, période d’entre deux guerre et traduisent l’espoir ressenti par l’auteur. Certains textes évoquent la joie de l’amour retrouvé - Eluard célèbre sa joie de retrouver Gala dans le poème Celle de toujours, toute.

Cf vers 19 et 24) : « Je chante la grande joie de te chanter », « Je chante pour chanter, je t’aime pour chanter.

».

Sa douleur semble prendre fin. - Dans le poème La courbe de tes yeux , au-delà de la célébration de l’amour à sa femme, l’auteur écrit un réel hymne à l’amour en usant de changements de pronoms et les métaphores- cf vers 14 et 15 « le monde entier dépend de tes yeux purs ; et tout mon sang coule dans leurs regards ». L’auteur évoque sa confiance dans un monde meilleur. - Dans le poème « Paris pendant la guerre », le champ lexical évolue au fil du texte – cf feu, meutrière, terribles… jusqu’à ange, rêves, désirs » pour terminer sur une note optimiste « monde délivrée » - Le poème en prose « sous la menace rouge » évoque la gaité. La répétition de certains mots « baiser, ennui, rire » ; la sonorité en « i », « ieux » contribuent à donner un aspect poétique.

Le mot « rire » décliné sous plusieurs forme « elle rit » ; « d’un rire insensé, d’un rire de fin du jour » le poète évoque la gaité, la femme joyeuse. Dans cette partie résolument optimiste, l’auteur affirme son espoir dans la vie sentimentale et sociétale meilleure. Marqué par l’expérience de 1914-1918, Eluard dénonce la violence et la cruauté aveugle des hommes.

Comme les autres surréalistes, Eluard est résolument pacifiste. Synthèse :. »

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