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CARMONTELLE : sa vie et son oeuvre

Publié le 21/11/2018

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CARMONTELLE, pseudonyme de Louis Carrogis
 
(1717-1806). Écrivain né à Paris. Fils d’un cordonnier, sa vie reste mal connue jusqu’en 1758 : il est alors maître
de dessin d’un petit-fils du duc de Luynes. Pendant la guerre de Sept Ans (1757-1763), il dessine encore, mais cette fois sur le terrain, des cartes et des relevés pour le général de Pons-Saint-Maurice qu’il accompagne en qualité d'officier ingénieur et qu’il distrait en organisant des représentations théâtrales. De retour à Paris, Carrogis devenu Carmontelle est engagé comme lecteur du duc d’Orléans dont il dessinera, au fil des ans, les relations et l’entourage : Grimm, Boufflers, Mme du Deffand. Amuseur attitré du duc, il utilise aussi son talent de peintre à la confection de « transparents », petits tableaux sur papier fin défilant devant une source lumineuse.
 
Surtout, il s’initie au genre qui lui vaudra sa célébrité littéraire : le proverbe, courte pièce en un acte dont le spectateur doit deviner la moralité. Ces petits textes sont destinés au théâtre du duc dont il devient le pourvoyeur, supplantant dans cette fonction Charles Collé. La fécondité de Carmontelle est prodigieuse.

« permanente du lecteur, à moins de considérer le texte comme un jeu et non comme une comédie.

Il reste que la variété des silhouettes évoquées, militaires (le Prison­ nier), gens de lettres (l'Auteur avantageux), métiers de la rue (le Peintre en cul-de-sac, les Deux Amis), les références directes à des événements d'actualité, le souci de faire ressortir les habitudes de langage d'un petit peuple que Carmontelle connaît bien permettent de sous­ crire au jugement de Mm• de Genlis : « Ce recueil sera toujours précieux aux yeux de ceux qui veulent avoir une idée juste d'une partie de la société du xvm• siècle».

BIBLIOGRAPHIE On trouvera dans le Théâtre du xvtu• s iè c le présenté par J.

Truchet, Paris, Bibl.

de la Pléiade, Gallimard, 1974, t.

Il, les proverbes suivants : les Deux Amis, Alménorade, le Peintre en cul-de-sac, le Chanteur italien, le Boudoir, la Robe de chambre.

A consulter.

-F.

Gaiffe.

«Carmontelle, peintre de mœurs », Revue du XVIII' siècle, 1914, réimp.

Genève, Slatkine, 1973; J.-H.

Donnard, le Théâtre de Carmontelle, Paris, Colin, 1967.

J.-P.

DE BEAUMARCHAIS. »

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