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Carnet de lecture: Le diable au corps de Radiguet

Publié le 14/11/2020

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I/ RADIGUET, un écrivain météore. La légende s'est attachée au nom de cet écrivain précoce, emporté à vingt par la fièvre typhoïde. Lui-même éprouve le sentiment de l'urgence : « Je me hâtais comme les gens qui doivent mourir jeunes et qui mettent les bouchées doubles. » 1903 – Naissance (18 juin) à Saint-Maur (94). Son père est un caricaturiste réputé, la famille aura six autres enfants. Enfance « plate comme une pelouse ». 1913 – Entrée comme boursier au Lycée Charlemagne (Paris), début de composition des premiers poèmes. Il assiste au suicide d’une bonne employée par des voisins de ses parents. Après une très bonne scolarité en petites classes, il devient un élève médiocre. 1914 – Grand passion pour la littérature (Mallarmé, Rimbaud, Lautréamont, Proust) et l’école buissonnière. Raymond Radiguet va très vite quitter l’école (classe de quatrième) pour se lancer dans le journalisme et l’écriture 1917 – Rencontre avec Alice, la voisine dont le mari est au front, âgée de 19 ans (il en a 14) avec laquelle il aura une liaison pendant un an. Rencontre avec le poète André Salmon, ami de Guillaume Apollinaire, alors qu’il déposait des dessins de son père au journal l’Intransigeant. Salmon sera son premier intercesseur dans le monde de la presse et des arts. 1918 – Premier texte publié (6 mai), « Galanterie française », un conte, dans Le Canard enchaîné sous le pseudonyme de Rajky. Il devient secrétaire de rédaction au Rire, fait des reportages pour L’Eveil et l’Heure et publie des contes et des poèmes dans Sic. Vie mondaine et rencontre avec Max Jacob, Pierre Reverdy, Juan Gris, Pablo Picasso, Modigliani, Jean Hugo, Francis Poulenc, Arthur Honegger… 1919 – Rencontre décisive avec Jean Cocteau, qui devient son amant (dit-on…) et son Pygmalion. Il est conquis par ses premiers poèmes et l’incite à devenir romancier tout en lui ouvrant son carnet d’adresse et son portefeuille. Il le convie notamment aux « dîners du samedi » où il rencontre Erik Satie, Paul Morand, Missia Sert, Jean et Valentine Hugo… Lecture de poèmes à la 

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« matinée poétique organisée par Max Jacob à la mémoire de Guillaume Apollinaire.

Collaboration aux revues Dada et Littérature . Commence l’écriture du Diable au Corps. 1920 – Co-fonde avec Jean Cocteau l’éphémère revue Le Coq , auxquels participeront notamment Paul Morand, Erik Satie, Georges Poulenc et Tristan Tzara.

Il est l’amant de Béatrice Hastings, modèle de Modigliani.

Collaboration avec Le Gaulois et fréquentation assidue avec la bande à Cocteau du bar Le Gaya (rue Duphot - Paris Ier) où il rencontre Anna de Noailles et la Princesse Murat. 1921 – Achève l’écriture du Diable au Corps et retour à une vie plus calme, moins festive et désordonnée à la suite de l’immense succès du roman. 1922 – Séjour en Corse avec Brancusi.

« Vacances » avec Cocteau de mai à octobre dans le sud de la France.

Collabore au Gaulois et aux Feuilles libres .

Assiste en novembre aux funérailles de Proust. 1923 – Séance de table tournante chez les Hugo (avril), la mort menace Radiguet.

Décès (12 décembre) des suites d’une fièvre typhoïde fulgurante, sans doute contractée au Piquey où il était l’été avec Cocteau, les Hugo, Georges Auric, car Valentine Hugo en est également frappée.

Coco Chanel paie les frais d’hospitalisation et d’obsèques et Jean Cocteau est inconsolable, il n’assiste pas aux obsèques qui ont lieu le 14 à l’Eglise Saint-Honoré d’Eylau. Trois oeuvres : 1920 : Les Joues en feu (recueil de poèmes) 1923 : Le Diable au corps (roman) 1924 : Le Bal du comte d'Orgel (roman) Voici la biographie de Radiguet.  Quels sont les éléments communs entre la vie de l’auteur et le narrateur du Diable au corps ? 2. »

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