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CHAMPFLEURY (Jules Husson, dit Fleury, puis)

Publié le 19/02/2019

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CHAMPFLEURY (Jules Husson, dit Fleury, puis), écrivain français (Laon 1821-Sèvres 1889). Fils de petits boutiquiers laonnais, il interrompt prématurément ses études pour gagner Paris ; commis en librairie, il fréquente les milieux de la bohème parisienne, qui est sa première source d'inspiration : journaliste (à F Artiste et au Corsaire}, il publie des nouvelles puis des romans où il décrit cet univers, peuplé d'étudiants, d'artistes et de grisettes, en le dépouillant parfois de ses oripeaux poétiques {les Confessions de Sylvius, les Aventures de Afie Mariette, 1853). Mais il abandonne bientôt la tradition romantique pour s'orienter vers le réalisme [Chien-Caillou, 1847) qui commence, vers 1850, à apparaître comme une véritable école. Ami et défenseur de Courbet, passionné de daguerréotypie, Champfleury professe un réalisme « limité ». (« Ce que je vois entre dans ma tête, descend dans ma plume, et devient ce que j'ai vu. ») La matière de ses romans est exclusivement « laon-naise ». Il en écrit vingt en vingt ans et presque tous ont pour cadre sa ville natale, pour personnages les gens qu'il a connus. Grand admirateur de Balzac (on l'accusera de l'avoir copié), Champfleury veut décrire des types ; il réussit des caricatures [les Excentriques, 1852) : il écrira d'ailleurs une Histoire de la caricature antique et moderne (1866). Ses portraits de bourgeois (les Bourgeois de Molinchart, 1855) lui valent les

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