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commentaire de texte le conte du graal

Publié le 11/03/2020

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Le Conte du Graal a été écrit en 1181, s’est le cinquième et dernier roman arthurien de Chrétien de Troyes. Nous allons nous intéresser au passage de « la demoiselle à la tante ». Ce passage se situe au début de l’oeuvre dans la partie de Perceval. Il constitue un moment important car c’est la première fois que Perceval va rencontrer un personnage féminin, suite au départ de chez sa mère. Les femmes sont au coeur de ce roman. Cet extrait va être une scène de rencontre, entre deux personnages complètement opposés.  C’est alors une première aventure qui se présente à Perceval sous la forme d'une jeune fille dans une tente. Juste avant cet extrait, la mère de Perceval lui transmet des conseils essentiels, le premier conseil qu’elle lui donne concerne les dames et comment un chevalier doit se comporter avec elles, il faut les aimer selon un code de la retenue. Après cela, Perceval part de chez sa mère pour rejoindre la cour du Roi Arthur afin de devenir chevalier. C’est sur son chemin qu’il va alors rencontrer une demoiselle qui se trouve endormie seule dans une tente. Interprétant très mal les conseils de sa mère, il croit bien se comporter avec elle alors qu’en réalité il va accumuler les grossièretés. En effet il va embrasser la jeune fille malgré sa résistance, lui arrache de force son anneau puis va copieusement se restaurer et il l’invite même à partager son repas. Ensuite il repart, et laisse cette jeune fille seule et en larmes face à la colère de son ami. Cet extrait s’organise comme une séquence, comme une suite ordonné d’opérations. C’est une structure close car au début Perceval arrive, puis vers la fin du passage il repart aussi brusquement qu’il est apparu. Les évènements semblent s’enchainer de façon mécanique.  Nous pouvons alors nous demander comment cette rencontre, qui constitue la première aventure de Perceval, valorise les personnages féminins et émet une critique des hommes ainsi que des valeurs de la chevalerie. Nous allons dans un premier temps analyser le comportement de Perceval qui arrive dans un monde qui lui est étranger. Puis dans un second temps nous étudierons la critique réalisé à l’égard des personnages masculins.           Pour commencer, au début de ce passage nous sommes directement plongé dans un tout autre univers. C’est un début assez original car il n’est pas du tout arthurien, mais on a plus l’impression qu’il soit lyrique. En effet le motif de la reverdie est présent, nous pouvons le voir grâce au champ lexical de la nature avec les mots « oiselez » « praarie » « fontenele » « floretes noveles » « vergier » ou encore « pré ». Cette nature qui est entrain se de réveiller « de bon matin » « chant des oiseux » nous transporte dans un univers serein, calme et apaisant. De nombreux termes mélioratifs sont également utilisés « praarie bele », « grant merveille » ou nous pouvons encore le voir à travers l’hyperbole « li plus biaus do monde »,  cela renvoie à un univers idéal de bonheur. On le remarque aussi avec l’utilisation de nombreux termes renvoyant à la lumière « li solaus » « clerz » « reluisoient » ou encore « l’anluminement » , cet éclat est lié à une esthétique de la lumière, la beauté est également visuelle. Cette lumière associé aux couleurs « clerz et vermaus » « aigle doree » « verte »  est symbole de richesse et de beauté idéale.  Par la suite, un assez long passage est consacré à la description de la tente qui semble somptueuse, cela montre que l’apparence est quelque chose d’important. L’univers tellement parfait est même rapproché à du merveilleux « Li trez fu gens a grant merveille» v.605, la couleur vermeille devient synonyme et rime de la « merveille », « tout près de l’eau qui jaillissait d’une source », cette source qui semble sortir de nulle part rappelle l’aventure, qui elle aussi est quelque chose qui surgit pour le personnage, on comprend alors bien que Perceval va vivre ici sa première aventure. Cette tente est tellement magnifique qu’elle est divinisé, en effet Perceval pense tout d’abord en la voyant que c’est la demeure de Dieu « Dex, or voi je vostre maison ! » v.619, les hyperboles qu’il utilise renforcent ce sentiment « la plus belle chose qui soit », ainsi que tout le vocabulaire qui fait référence à la lumière, à la clarté ...
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«         Pour commencer, au début de ce passage nous sommes directement plongé dans un tout autre univers.

C'est un début assez original car il n'est pas du tout arthurien, mais on a plus l'impression qu'il soit lyrique.

En effet le motif de la reverdie est présent, nous pouvons le voir grâce au champ lexical de la nature avec les mots « oiselez » « praarie » « fontenele » « floretes noveles » « vergier » ou encore « pré ».

Cette nature qui est entrain se de réveiller « de bon matin » « chant des oiseux » nous transporte dans un univers serein, calme et apaisant.

De nombreux termes mélioratifs sont également utilisés « praarie bele », « grant merveille » ou nous pouvons encore le voir à travers l'hyperbole « li plus biaus do monde »,  cela renvoie à un univers idéal de bonheur.

On le remarque aussi avec l'utilisation de nombreux termes renvoyant à la lumière « li solaus » « clerz » « reluisoient » ou encore « l'anluminement » , cet éclat est lié à une esthétique de la lumière, la beauté est également visuelle.

Cette lumière associé aux couleurs « clerz et vermaus » « aigle doree » « verte »  est symbole de richesse et de beauté idéale.  Par la suite, un assez long passage est consacré à la description de la tente qui semble somptueuse, cela montre que l'apparence est quelque chose d'important.

L'univers tellement parfait est même rapproché à du merveilleux « Li trez fu gens a grant merveille» v.605, la couleur vermeille devient synonyme et rime de la « merveille », « tout près de l'eau qui jaillissait d'une source », cette source qui semble sortir de nulle part rappelle l'aventure, qui elle aussi est quelque chose qui surgit pour le personnage, on comprend alors bien que Perceval va vivre ici sa première aventure.

Cette tente est tellement magnifique qu'elle est divinisé, en effet Perceval pense tout d'abord en la voyant que c'est la demeure de Dieu « Dex, or voi je vostre maison ! » v.619, les hyperboles qu'il utilise renforcent ce sentiment « la plus belle chose qui soit », ainsi que tout le vocabulaire qui fait référence à la lumière, à la clarté et à l'éclat que nous avons relevé plus tôt augmente également cette dimension divine. . »

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