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COMMYNES (Philippe de)

Publié le 21/02/2019

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COMMYNES (Philippe de), sire d'Arg en-ton, chroniqueur français (Renescure, près d'Hazebrouck, 1447 -A rgenton 1511). Il est l'auteur de Mémoires (dictés de 1489 à 1498) dont six livres sont consacrés au règne de Louis XI, les deux autres racontant l'expédition de Charles VIII en Italie. Conseiller de Charles le Téméraire, il quitta son service pour celui du roi de France, trahison qu'il s'efforce de minimiser et de justifier. Il porte un jugement sévère sur le culte de la grandeur qui conduit le duc de Bourgogne au désastre. Le portrait du roi est plus nuancé, mais il en souligne souvent l'aspect médiocre et mesquin. Pour Commynes, la politique est affaire d'intelligence et non d'héroïsme. Il dénonce la comédie de la cour, et avertit qu'il faut se méfier des grands : ils sont dangereux. Quant à la guerre, elle est décrite avec réalisme : on y fait surtout l'expérience du désordre, de la peur et de la cruauté. Homme de bilan et de réflexion, ce mémorialiste est déjà un moraliste au sens classique du mot, avec une philosophie assez pessimiste, qui cherche néanmoins les intentions de la Providence derrière les tours de la Fortune. C'est avec un secret contentement que cet impitoyable censeur des autres caresse l'idée de la vengeance céleste qui s'abat sur eux.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)COMMYNES ou COMINES, Philippe de (vers 1447-18 octobre 1511) Historien A la mort de son père, Philippe de Commynes prend son titre, seigneur de Renescure.

A dix-sept ans, il est attaché au comte de Charolais qui sera bientôt Charles le Téméraire , duc de Bourgogne.

Il est son conseiller et son chambellan , à vingt ans.

Il assiste, auprès de Charles, à la bataille de Montlhéry comme à la prise de Dinant, et à l’entrevue de Louis XI et du Téméraire à Péronne , en 1468.

Tout à coup, Commynes abandonne le Téméraire, dans la nuit du 7 au 8 août 1472, pour se mettre au service du roi de France.

Par le mariage que Louis XI lui fait faire, Commynes devient seigneur d’Argenton.

Proche du roi, il est son valet de chambre, son confident.

Lorsque Louis XI meurt le 30 août 1483 , il commet l’erreur de prendre le parti de ceux qui s’opposent, autour du duc d’Orléans , à Charles VIII , encore mineur.

Condamné, il est dépouillé de ses charges et de ses terres, emprisonné à Corbeille, à Paris et à Loches encore, où il passe plusieurs mois dans une cage de fer.

Une amnistie lui rend la liberté et l’oblige à se retirer sur ses terres où, entre 1489 et 1494, il rédige les premiers livres des Mémoires .

S’il revient à la cour en 1490, s’il est chargé de missions diplomatiques à Venise, il ne s’occupe pourtant plus, avant tout, que de ses propres affaires et que de ses Mémoires qu’il achève vers 1498.

Commynes qui n’avait étudié ni le latin ni le grec, croit nécessaire de faire corriger ses Mémoires par l’archevêque de Vienne.

Celui-ci est mort avant d’expurger peut-être un témoignage incomparable, avant de corriger un texte dont la vigueur se passe de ce qu’aurait été une malheureuse traduction en “ beau style ”.. »

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