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Corpus de texte

Publié le 19/01/2018

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Aubaret mercredi 19 avril Adélie Bac blanc de Français 1S2 16700519494516700518542001670051854200 Corpus Le corpus de texte est composé de trois extraits de pièces de théâtre. Le premier extrait est tiré d’Hamlet de Shakespeare écrit en 1603. Le deuxième texte provient du Cid écrit par Corneille en 1637. Pour finir, le dernier texte est tiré des Mouches de Sartre écrit en 1947. Nous allons nous demander comment la violence est exprimée dans les textes du corpus. Dans une première partie nous verrons la violence qui est seulement décrite pour ensuite nous intéresser au thème de la vengeance. Dans Hamlet, il n’y a pas de description directe de la violence. L’auteur utilise des comparaisons « ferait sortir de leur sphère tes yeux comme deux étoiles… » et des interjections pour faire ressentir à Hamlet la violence que le spectre a subi. La violence n’est pas décrite mais la réaction est telle que le spectateur l’imagine. « Hérisserait chacun de tes cheveux sur ta tête comme des aiguillons sur un porc-épic furieux ». Jean-Paul Sartre fait lui une description très précise de la violence. Elle n’est pas non plus physique mais les mouches décrivent assez précisément ce qu’elles s’apprêtent à faire. De nombreuses interjections sont présentes : « hoaah » qui rendent la violence très présente. Dans le Cid la violence n’est pas physique mais prend la forme d’un duel verba...

« plus physique mais les mouches décrivent assez précisément ce qu’elles s’apprêtent à faire.

De nombreuses interjections sont présentes : « hoaah » qui rendent la violence très présente.

Dans le Cid la violence n’est pas physique mais prend la forme d’un duel verbal entre les deux protagonistes.

C’est Don Rodrigue qui mène le dialogue avec tout d’abord des questions rhétoriques.

Le compte lui répond évasivement avec des répliques courtes.

Don Rodrigue fait ensuite l’éloge de son adversaire pour mieux faire la sienne ensuite : « Au seul bruit de ton nom pourrait trembler d’effroi » puis « J’attaque en téméraire un bras toujours vainqueur ».

Les trois textes ne montrent pas directement la violence mais la description qui en est faites grâce à des dialogues par Shakespeare et Sartre fait peur au lecteur qui se l’imagine.

Dans Hamlet le thème de la vengeance est omniprésent.

Le spectre décrit son meurtre avec « mordu le corps de ton père ».

Sartre utilise le champ lexical de la violence avec : « mordais », « griffer », « hurler », « haine » … La ponctuation est ici très forte avec beaucoup de points d’exclamation et d’interrogation.

Dans le Cid , Don Rodrigue utilise le présent de vérité général pour exprimer une morale sur la vengeance : « A qui venge son père il n’est rien d’impossible ». Pour conclure, ces trois textes ne décrivent pas directement des scènes de violence entre leurs personnages mais celle-ci est présentes grâce aux nombreuses figures de styles.

La vengeance est également un thème commun à ces trois textes.

On peut plus particulièrement rapprocher deux extraits.

En effet, dans Hamlet et Les Mouches, la violence est telle qu’elle fait peur au lecteur.

On peut rapprocher ces textes de Phèdre de Racine et plus particulièrement de la scène d’affrontement entre Hippolyte et son père.. »

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