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LES COURTISANS AU XVIe SIÈCLE

Publié le 22/11/2018

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COURTISAN AU XVIe SIÈCLE. L’idéal du « courtisan » s’est développé dans toutes les cours européennes dès la fin du xve siècle, mais c’est en Italie qu’il a trouvé son expression la plus élaborée, qui devait servir de modèle à toute une partie de la société, et aboutir peu à peu à l’« honnête homme » du xviie siècle, par un réajustement des valeurs intellectuelles, morales et sociales.

 

Tel qu’il est formulé par le texte essentiel de Casti-glione, dont le Parfait Courtisan (1528), écrit pour le jeune François Ier, fut traduit plusieurs fois en français avec le plus grand succès (1537, 1538, 1585, etc.) de l’italien qui lui convenait si bien, cet idéal met l’homme de cour sous la dépendance de son prince. Le courtisan doit prouver son mérite par ses qualités personnelles et se faire reconnaître pour sa valeur, tout en cachant l’effort que lui coûte l’acquisition de cette maîtrise : expert dans tous les exercices du corps, dont le but guerrier est de plus en plus lointain, habile 

« etc.

Tahureau, La Noue, Montaigne ...

n'ont pas assez d'ironie pour cet être superficiel et égoïste.

Mais leurs critiques ne font que développer un sens possible de l'idéal tel que le conçut Castiglione : un sens de la mesure, de l'adaptation au monde et une acceptation heureuse -et toute profane -de la société, qui allaient s'inscrire très bien dans 1' « honnête homme » du xvn" siècle (v o ir HO:-!N�TE HOMMEj.

BIBLIOGRAPHIE E.

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