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CUREL François de : sa vie et son oeuvre

Publié le 22/11/2018

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CUREL François de (1854-1928). Ce descendant de hobereaux, maîtres de forges lorrains, contraint de renoncer à l’industrie après 1870, se tourne vers une vie de gentilhomme campagnard et rédige des romans : l'Été des fruits secs (1885), le Sauvetage du grand-duc (1889). C’est un article de Maurras paru à ce sujet (« Un malheureux vaudevilliste perdu dans la toge du romancier ») dans l'Observateur français du 25 avril 1889, qui le pousse vers le théâtre : Antoine le révèle avec Z’Envers d’une sainte et les Fossiles (1892). Puis c’est le succès de l'invitée (1893), au Vaudeville, et du Repas du lion (1897), que suit le triomphe de la Nouvelle Idole (1899); la Fille sauvage (1902) est peu appréciée du public. Terre inhumaine (1922) met en scène le conflit moral suscité par deux amoureux appartenant à des nations ennemies.

« de gentilhomme campagnard et rédige des romans : l'Été des fruits secs (1885), le Sauvetage du grand-duc (1889).

C'est un article de Maurras paru à ce sujet ( « Un malheu­ reux vaudevilliste perdu dans la toge du romancier ») dans !'Observateur français du 25 avril 1889, qui le pousse vers le théâtre : Antoine le révèle avec l'Envers d'une sainte et les Fossiles (1892).

Puis c'est le succès de 1 'Invitée (1893), au Vaudeville, et du Repas du lion (1897), que suit le triomphe de la Nouvelle Idole (1899); la Fille sauvage ( 1902) est peu appréciée du public.

Te rre inhumaine ( 1922) met en scène le conflit moral suscité par deux amoureux appartenant à des nations ennemies.

Le succès de ce théâtre qui mêlait les influences d'Ib­ sen, de Schopenhauer et de Nietzsche, et devait évoluer du drame social et familial vers des pièces à dominante « philosophique», concernait un public restreint.

Non sans quelques maladresses, il n'évitait pas l'écueil du didactisme dans l'évocation de problèmes susceptibles d'éveiller l'intérêt : conflit social entre patrons et ouvriers (le Repas du lion), cas de conscience d'un savant sacrifiant à l'expérimentation une vie qu'il juge perdue (la Nouvelle Idole), crises nées de la guerre et de l'après-guerre.

De nombreuses métaphores et comparai­ sons, souvent empruntées à la nature, donnaient vie au raisonnement et servaient une idéologie confiante en la science ( « soleil » vers lequel tendent les nénuphars).

La philosophie de Curel, empreinte d'un scientisme naïf, est fondée sur un élitisme à prétention biologique, sur la croyance aristocratique à la sélection naturelle des plus forts : «Dès qu'un jeune arbre dépasse les autres, fût-ce de l'épaisseur d'un fil, les autres ne le rattraperont pas.

Il montera dans la lumière, voleur inconscient de soleil.

Dans l'humanité, il y a également des plantes voraces».

Curel croit aussi au rôle directeur des « lions » :. »

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