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la douleur est le terreau de l'artiste

Publié le 26/01/2020

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La douleur est le terreau de l’artiste. (Dalida) « La souffrance est un privilège qui n’est pas donné à tout le monde », souligne Jean Anouilh, dramaturge français du XXème siècle. Cet énoncé met en lumière le caractère unique de la réelle douleur et sa nature exceptionnelle. En effet, l’artiste est un être à part, qui ne peut être confondu avec la masse. Dalida, célèbre chanteuse française, exprime aussi sa morale sur la relation proche entre le bohème et son abattement en déclarant : « la douleur est le terreau de l’artiste ». En effet, Dalida puise dans sa peine personnelle pour créer, imaginer et confectionner. La souffrance est l’essence-même de la création. Sans elle, l’artiste perd le sens de chacune de ses œuvres. L’artiste est un être à part et c’est cette différence qui lui donne cette force. Cette observation nous pousse à nous interroger sur les problématiques suivantes : Pourquoi la douleur est le terreau de l’artiste ? La douleur est-elle réellement nécessaire à l’artiste ? Tout d’abord, la douleur est une sensation universelle mais c’est l’utilisation qu’en fait l’artiste qui la rend si particulière. Il puise dans cette dernière, la travaille et la comprend afin de créer. L’artiste est l’albatros de Baudelaire, ses ailes de géant l’empêchent de marcher mais l...

« 3H permet au public de ressentir, de se rappeler certaines peines du passée.

C’est aussi cette compréhension si forte de certains sentiments si purs qui fait la marginalité de l’artiste.

Il en vient à être dégouté de ce qui l’entoure, société passive et insensible ne comprenant que partiellement les émotions humaines, ou les hommes inhumains et cruels qui ne portent aucun intérêt à ceux qui l’entourent.

L’artiste reste toujours alerté et bien trop conscient de ce qui forme sa réalité, le plongeant alors dans un état triste.

La douleur est le prix d’une conscience aigüe.

L’artiste ne peut et ne pourra jamais le défaire de son existence faite d’afflictions.

Aucun être doué d’une sensibilité si aiguisée ne peut se révolter face à la société du monde en tout temps.

La douleur de l’artiste est dénonciatrice.

Elle pointe du doigt et entraine une réaction mettant en lumière toutes les injustices et les horreurs de l’existence.

Sans douleur, le monde ne serait pas réellement humain et l’artiste ne serait pas un artiste. Un artiste peut trouver d’autre sources d’inspirations, plus simples et plus joyeuses comme :  Les Nymphéas de Monet qui s’inspire du paysage  Lettre d’amour de Balzac à Madame Hanska, dans cette lettre Balzac laisse ses sentiments parler qui sont liés à une certaine joie de l’être Réduire le champ intellectuel de l’artiste à la douleur est un raccourci intellectuel.

L’artiste peut par exemple peindre par simple plaisir n’entrainant pas de pensées complexes.

Il ne faut pas essayer de trouver une raison à chaque action passée.

L’artiste n’est pas forcément un être torturé, seule et isolée de tout. 2. »

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