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Ecrit d'invention : monologue de la comtesse (le mariage de figaro)

Publié le 19/09/2018

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mariage

Oh, et ce ruban dérobé !... (elle l'enlève de sa robe, et le sert dans sa main) Ce petit page... Ce petit Chérubin... (elle regarde autour d'elle, préoccupée) Quel trouble il m’inflige ! Ses regards insistants, son innocente gentillesse... Et ce ruban qu'il dérobe, qu'il semblait tant porter dans son cœur ! (elle regarde le ruban) Ce simple ruban ! Il le vole, l'enjoué, en clamant ses désirs à Suzon... Et le voilà qui se blesse, et quel meilleur remède qu'un ruban de la Comtesse ? (elle imite Chérubin et enroule le ruban autour de son bras)C'aurait pu être un geste si insignifiant... Le jeune garçon n'avait peut-être aucun autre morceau d'étoffe à appliquer... Mais non ! C'est bien parce que c'était mon ruban... Et quel ruban ! Mon ruban de nuit... (son visage s'empourpre) Quel heureux trouble de se sentir à nouveau désirée, aimée ! Ses regards me dévorent, ses mains ne demandent qu'à m'attraper... Et cette si douce romance ! Oh, ces larmes dans ses yeux, cette déchirure face à son départ, oh qu'il m'aura émue... Son adoration me dépasse et me plaît, il y a si longtemps qu'on n'a pas fait attention à moi... Mais ai-je le droit d'être troublée par son amour et son émoi ? Ce si jeune enfant... Si bon et joli ! L'éloignement du Comte crée en moi des sentiments interdits... Ah, si celui-ci pouvait faire de même ! Me désirer comme si j'étais à nouveau inaccessible, sous le joug d'un autre! Mes désirs les plus fous n'appellent qu'Almaviva... Ai-je donc une autre solution que de punir sa jalousie, que de piéger ses amours nouvelles ? J'y vois une pleine réussite, une satisfaction sans nom... Et peut-être se sentira t-il coupable, malheureux de ses actes ? (elle sort un miroir et s'observe) Espérons, Rosine, espérons ! Peut-être retrouvera t-il les traces d'un amour s'étant enfui... (elle entend des valets se rapprochant) Les voilà qui reviennent. Nous verrons si mes espoirs étaient infondés... (elle se retire)

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« fins peu importe les moyens à employer.

Nous apprenons à la fin que c’est un ancien forçat qui s’est évadé du bagne.

Pour finir les filles du père Goriot et leurs connaissances représentent la haute société du XIXème siècle avec ses bons et ses mauvais côtés. Après avoir étudié le roman, nous allons donc maintenant nous intéresser aux différents personnages (représentatifs de leur époque) et à leur évolution.

En effet l’ensemble des personnages du Père Goriot représente l’ensemble des couches sociales du XIXème siècle.

Tout d’abord nous parlerons de Vautrin puis nous enchainerons avec Eugène De Rastignac et nous finirons avec le père Goriot. Vautrin, de son vrai nom Jacques Collin est un ancien forçat qui s’est évadé du bagne.

Il se cache sous une fausse identité à Paris, dans la pension Vauquer.

Il est en total opposition avec le père Goriot.

C’est -à - dire que contrairement à ce bon homme au cœur immense, Vautrin est intelligent, malin voir vicieux.

Il va dangereusement se rapprocher d’Eugène et lui propose de tuer le frère de Victorine afin que celle-ci reçoive l’héritage de son père, donc qu’elle devienne riche et que de ce fait Eugène puisse l’épouser pour partager sa richesse.

C’est un personnage très sombre.

Heureusement, après y avoir beaucoup réfléchi, Eugène ne se laissera pas avoir.

Mais Vautrin le tuera quand même, il sera arrêté et renvoyé au bagne car la police aura découvert la vrai identité de Vautrin avec l’aide de Mlle Michonneau. Parlons maintenant d’Eugène de Rastignac.

C’est un jeune provincial de petite noblesse (d’où la particule) sans fortune venu à Paris pour étudier le droit.

Son chemin croisera celui du père Goriot puisqu’ils sont voisins à la pension Vauquer.

Eugène est un homme séduisant qui tente de s’intégrer à la haute société, malheureusement il n’a pas assez d’argent, il en demandera alors à ses sœurs et à sa mère alors qu’il sait qu’elles ont à peine de quoi vivre.

Cependant il sera touché par le dévouement du père Goriot pour ses filles, il deviendra donc assez proche de lui à partir du moment où il comprendra que c’est un homme avec un cœur immense qui a tout sacrifier pour le bonheur de ses filles sans jamais demander ou recevoir quelque chose en retour mis à part du mépris.

Il va se découvrir cousin éloigné de Mme de Beauséant qui va le prendre sous son aile pour lui faire découvrir la haute société de Paris et lui apprendre les bonnes manières.

Il deviendra l’amant de Delphine de Nucingen, fille du père Goriot.

Il restera d’ailleurs auprès de son père jusqu’à sa mort et payeras même une partie de son enterrement.

Ce jeune homme est horrifié par les multiples stratèges vicieux qu’il faut effectuer pour atteindre la haute société, mais il se laissera quand même prendre au jeu et finira par s’intégrer tant bien que mal.

Ses aventures vont le transformer, en effet il est écrit qu’il « se voyait si loin du Rastignac venu l’année dernière à Paris, qu’en le lorgnant par un effet d’optique morale, il se demandait s’il se ressemblait en ce moment à lui-même ». p.291. Le père Goriot quant à lui est un ancien vermicellier qui a fait fortune pendant la guerre.

Il éprouve un amour passionnel pour ses deux filles ; Delphine (de Nucingen) et Anastasie (de Restaud) : « Goriot mettait ses filles au rang des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme ! Il aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient » p.146 Il ne vit que pour leur bonheur et veut le meilleur pour elles.

C’est pour cela qu’il les a mariés à des hommes de la haute société qui vivent dans le luxe.

Les filles profitent de l’amour aveugle de leur père pour le ruiner « riche de plus de soixante mille livres de rentes et ne dépensant pas douze cents francs pour lui, le bonheur de Goriot était de satisfaire les fantaisies de ses filles...il ne demandait qu'une caresse en retour de ses offrandes.

» En effet nous nous apercevons que au fil des chapitres le père Goriot (tout d’abord appelé Mr Goriot jusqu’à ce qu’il se ruine) change d’étage dans la pension Vauquer.

Il est tout d’abord dans un des appartements le plus joli de la pension bourgeoise, au 1er étage, puis il demande à passer au 2nd étage pour réduire son loyer.

Il finit par arriver dans une misérable. »

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