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explication de texte

Publié le 05/03/2017

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Texte 1 : Les liaisons dangereuses, Choderlas de Laclos, 1782 Les liaisons dangereuses est un roman épistolaire, c’est-à-dire un roman par lettres. Il s’agit de la correspondance de la Marquise de Meurteil et du Vicomte de Valmont, de libertins complices et anciens amants. La lettre 81 dont ce texte constitue un extrait se situe au centre du roman. La Marquise de Meurteuil se confie au Vicomte. Elle dresse son portrait, celui d’une femme singulière, insoumise et déterminée. Un discours explicatif a) Un destinataire : Le vicomte b) Un destinataire admiratif et intrigué. Il est perplexe de ne pas avoir percé le mystère du comportement et de la personnalité de la Marquise. c) Connecteurs logiques : - « mais » (l.1) : une opposition - « car » (l.3) : une cause - « tandis que » (l.8,9) - « pour » (l.17,18) : un but d) Des compléments circonstanciel de temps Des CCT qui mettent en évidence les étapes de sa formation « dès ce moment » (l.27). e) Des propositions participiales Elles établissent un lien entre cause et conséquences. La Marquise et les autres. Elle et les autres femmes. La marquise a écrit à Valmont « née pour venger son sexe et maitriser celui de Valmont ». Pourtant elle s’oppose clairement aux autres femmes qu’elle méprise. 3 compléments circonstanciels de manières, « au hasard »,  « sans examen »,  « par habitude &raqu...

« 1) Elle et les autres femmes.

La marquise a écrit à Valmont « née pour venger son sexe et maitriser celui de Valmont ».

Pourtant elle s’oppose clairement aux autres femmes qu’elle méprise.

3 compléments circonstanciels de manières, « au hasard », « sans examen », « par habitude » caractérise le comportement des autres femmes (l.3, 4).

C groupe ternaire expriment l’absence de réflexion, de stratégie, la routine intellectuelle des autres femmes qui subissent leur sort.

A ses CCM s’oppose l’intelligence de la Marquise et les maitrise qu’elle a d’elle-même « règles », « principes », « à dessein » (l.3 ,2). 2) Elle et la société régie par les hommes Cette société prend une forme impersonnelle « on » (l.9, 10) ce qui laisse supposer que la pression sociale est diffuse, c’est le poids des traditions patrimoniales ou morales. Cette société disparait dans la phrase « j’étais voué par état au silence et à l’inaction » (l.7, 8). On repère une formule passive dans lequel le complément circonstanciel d’agent n’apparait pas.

Face à se « on » elle temporise et se rebelle pas. III.

Portrait de la Marquise 1) Sa singularité et sa solitude a) Elle est radicalement différente des autres femmes et s’oppose au rôle que la société lui impose.

Face à ses « femmes inconsidérées », face à se « on », il y a les pronoms personnels sujet et objet à la première personne qui traversent tout le texte.

L’extrait commence d’ailleurs par la forme accentué du pronom « moi ».

Puis on trouve « je me suis prescrite » (l.2), « je les ai créées » (l.5), « j’obtins » (l.13), « j’observais » (l.20), « j’y gagnai » (l.31).  La maitrise qu’elle a d’elle-même et de son destin est soulignée par le fait qu’elle est constamment le sujet de l’action.

Elle peut même avoir toute les fonctions dans la phrase « je suis mon ouvrage » (l.6) : sujet et attribue du suet « m’écarter des règles que je me suis prescrites » (l.2) : sujet et objet de l’action. b) Ces pronoms à la première personne sont renforcés par les déterminants possessifs à la première personne « mes principes » (l.3), « mes profondes réflexions » (l.5), « mes fantaisies » (l.27).  Ces déterminants soulignent sa détermination, sa force, sa liberté mais aussi sa solitude : elle n’a eu personne pour l’aider à échapper à sa condition, elle s’est formée seule.. »

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