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L'HONNETE HOMME

Publié le 26/01/2014

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L'honnête homme. SOMMAIRE : -Introduction I-diffusion de l'ideal de l'honnete homme . II-caractéristiques de l'honnete homme. III.DON JUAN: un honnete homme ? -Conclusion INTRODUCTION. Chaque période littéraire voit naître des normes et des modèles particuliers qui correspondent à la pensée et aux idéaux de l'époque. Au XVIIe siècle, la figure de l'honnête homme domine. Etre un honnête homme, c'est correspondre à des caractéristiques bien particulières et très précises, dont aucune ne doit être transgressée.L'honnête homme est apparu sous la plume de moralistes et d'écrivains. Parmi eux, Nicolas Faret et son livre L'Honnête Homme paru en 1633 ou le Chevalier de Méré dans son essaie. l «A l'intérieur, fais comme il te plaît, à l'extérieur, agis selon la coutume». Cette formule, traduite d'un précepte latin, résume parfaitement la manière dont un homme digne de ce nom se devait d'agir au XVIIème siècle : sociable et poli dans l'espace public, libre de ses jugements dans la vie privée. Cette conception de l'homme, qui relève des règles de bienséance du classicisme littéraire, convient à la fois à l'aristocrate et au  riche bourgeois qui doivent « plaire » dans une société où les rapports sociaux sont soumis à des règles de conduite contraignantes, une société dans laquelle il faut savoir garder sa place et « &ec...

« INTRODUCTION. Chaque période littéraire voit naître des normes et des modèles particuliers qui correspondent à la pensée et aux idéaux de l'époque.

Au XVIIe siècle, la figure de l'honnête homme domine.

Etre un honnête homme, c'est correspondre à des caractéristiques bien particulières et très précises, dont aucune ne doit être transgressée.

L’honnête homme est apparu sous la plume de moralistes et d’écrivains.

Parmi eux, Nicolas Faret et son livre L’Honnête Homme paru en 1633 ou le Chevalier de Méré dans son essaie. l «A l’intérieur, fais comme il te plaît, à l’extérieur, agis selon la coutume».

Cette formule, traduite d’un précepte latin, résume parfaitement la manière dont un homme digne de ce nom se devait d’agir au XVIIème siècle : sociable et poli dans l’espace public, libre de ses jugements dans la vie privée.

Cette conception de l’homme, qui relève des règles de bienséance du classicisme littéraire, convient à la fois à l’aristocrate et au riche bourgeois qui doivent « plaire » dans une société où les rapports sociaux sont soumis à des règles de conduite contraignantes, une société dans laquelle il faut savoir garder sa place et « être soi-même ».

En effet la difficulté résidait essentiellement dans le fait de faire coïncider attitude publique et honnêteté morale personnelle.

I-diffusion de l'ideal de l'honnete homme .. »

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