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LAGARDÈRE (résumé & analyse)

Publié le 06/10/2018

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Genre essentiellement populaire, le roman-feuilleton va volontiers chercher ses sources dans un univers imaginaire frappant et évocateur : les bas-fonds des grandes villes ou, à l'inverse, le faste magique des cours royales du passé. Le cliché, l'excès et le manichéisme, mais aussi la richesse de l’invention, le charme de l'inattendu caractérisent cette forme de récit, illustrée par de grands noms comme Dumas père, Sue, Féval, Xavier de Montépin ou Ponson du Terrail. Adapté au théâtre, le roman-feuilleton donna naissance à un genre particulier: le mélodrame, pièce sombre à l’intrigue complexe mettant en scène des personnages très typés (bons et méchants), le plus souvent dans un milieu social défavorisé (Le Docteur noir, La Porteuse de pain, Les Deux orphelines).

 

Si la grande époque du roman-feuilleton reste le XIXe siècle, il y eut par la suite quelques grandes réussites du genre, en particulier Fantômas de Marcel Allain et Pierre Souvestre (1911). Mais surtout, on retrouve l’esprit et les caractéristiques du roman-feuilleton dans certaines œuvres de Victor Hugo, en particulier la vaste fresque des Misérables* (1862). Si cet énorme roman dépasse le feuilleton par son ambition sociale et mystique, il en reste assez proche par la nature et le nombre de ses personnages, par un certain manichéisme et par l’entrecroisement de destinées individuelles et historiques.

« Lagardère • 25 1 la recherche d'opérations fructueuses.

Il devient ainsi familier de la maison de Gonzague , où il peut espionner sans craindre les soupçons.

Car ce bossu n'est autre que Lagardère , qui finit par recon­ naître en Gonzague l'assassin du duc de Nevers.

Il peut alors révéler son identité, tuer en duel le noble félon grâce à un coup d'escrime connu de lui seul (la de Nevers) , faire rendre justice à Aurore et l'épouser.

[ Les origin es Né à Rennes en 1818, Paul Féval fut d'abord avocat avant de se lancer à partir de 1840 dans l'écriture de romans­ feuilletons et de contes.

Ses premiers essais publiés dans des journaux comme La Revue de Paris ne furent pas très convaincants : Le Club des Phoques (1841), Les Amo urs de Paris (1845) ou Le Fils du Diable (1847) lui permirent tout juste d'acquérir un petit renom.

En 1848, Féval s'inspire du grand succès d'Eugène Sue, Les Mystères de Paris, pour écrire Les Mystères de Londres.

C'est enfin le succès, qui ne se démentira plus.

Après la peintur e réaliste, Féval se tourne vers le roman historique qu' Alexan­ dre Dumas vient de marquer notablement avec Les Trois mousquet aires (1844) , Vingt ans après (1845) ou Josep h Bal­ samo (1849).

Il écrit Le Bossu qui paraît en 1857, connaît un véritable triomphe et sera même adapté pour le théâtre.

Sa production très abondante, immédiatement recueillie en volu­ mes, provoque dans le public populair e un engouement consta nt: Le Poisson d'or (1863), La Première aventure de Corentin Quimper (1877) ...

Longtemps libre penseur, Paul Féval se convertit au catho­ licisme en 1876.

Il retrace alors l'histoir e de sa vie spirituelle dans Les Etapes d'une conversion publié en 1878.

Il reprend aussi certains de ses anciens écrits, les adaptant ou les corri­ geant en fonction de sa foi nouvell e, ce qui lui vaut de nouveaux succès auprès d'un lectorat élargi .

Paul Féval meurt à Paris en 1887.. »

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