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Le lecteur que Rabelais souhaite pour son œuvre, dans le Prologue de Gargantua, devra être capable, au cours d’une lecture attentive et approfondie, de «rompre l’os et sucer la substantifique moelle» pour profiter de la vraie richesse de l’ouvrage.

Publié le 11/01/2020

Extrait du document

rabelais

Analyse du sujet

Partie du programme abordée : La littérature en général (et Gargantua éventuellement).

Analyse du sujet :

Thèmes : - Les différents types de lecture ».

- Les rapports du lecteur avec son livre.

Points d'histoire littéraire : Traiter ce sujet nécessite une bonne connaissance globale de la littérature (roman, poésie, etc.) et de toutes ses formes (y compris •• annexes » : romans noirs, science-fiction, etc.).

Conseils pratiques : Soigner particulièrement le plan de manière à ménager une progression dans la réflexion. Il faut à tout prix éviter que le devoir devienne une suite d’exemples sans idée directrice...

Ne pas oublier d’évoquer le plaisir que doit susciter toute lecture...

Nature du sujet : De synthèse

Difficulté du sujet : **

Sujet

Le lecteur que Rabelais souhaite pour son œuvre, dans le Prologue de Gargantua, devra être capable, au cours d’une lecture attentive et approfondie, de «rompre l’os et sucer la substantifique moelle» pour profiter de la vraie richesse de l’ouvrage.

Vous direz dans quelle mesure votre propre expérience de lecteur vous conduit à partager cette conception de la lecture.

Introduction

(situer le sujet)

Quel rapport le lecteur entretient-il avec le livre qu’il lit ? S’agit-il d’une relation purement passive où le « récepteur » se contente de subir ce que lui impose l’écrivain ? La relation est-elle au contraire active ? Implique-t-elle une participation du lecteur ? S’agit-il, comme le prétendait Balzac, d’une création à deux ? Tout dépend, naturellement, de l’idée qu’on se fait de la lecture elle-même, et du livre, du genre de livre aussi peut-être •. le livre est-il simple objet de consommation et de divertissement ? Est-il un moyen de s’ouvrir au monde ?

(citer le sujet)

Dans son prologue à Gargantua, Rabelais incite son lecteur à une lecture attentive et approfondie, lui recommandant de ne pas s’en tenir aux apparences ; d’où la métaphore du chien. Le lecteur doit être ce chien qui rompt l’os pour en déguster la « substanti-fique moelle » : ce bon lecteur est celui qui sait découvrir les vérités cachées de l’œuvre pour en savourer pleinement la substance.

(annoncer le plan)

Est-ce la seule façon de lire ? Ne peut-on se contenter de s’abandonner au simple plaisir, sans « rompre l’os » ? Faut-il au contraire le briser pour l’analyser, s’en nourrir l’esprit ; faire participer son intelligence, sa réflexion, sa culture ? Ne peut-on enfin concilier les deux attitudes : retrouver par exemple le vrai plaisir au terme d’une étude approfondie et raisonnée des œuvres ?

Première partie

La lecture est d’abord une activité de plaisir, de détente : on peut lire sans rompre l’os.

En introduction à cette partie, préciser qu’il n’est nullement question de faire l’éloge de la lecture distraite et superficielle (qui s’opposerait à la lecture attentive et approfondie...). La lecture-plaisir n’a rien à voir avec la lecture rapide ou en « diagonale » de certains hommes pressés ou celle, \"expresse\", de certains élèves de certaines classes...

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1 Introduction (situer le sujet) Corrigé La dissertation littéraire Quel rapport le lecteur entretient-il avec le livre qu'il lit? S'agit-il d'une relation purement passive où le " récepteur " se contente de subir ce que lui impose !'écrivain ? La relation est-elle au contraire active ? Implique-t-elle une participation du lecteur ? S'agit-il, comme le prétendait Balzac, d'une création à deux ? Tout dépend, naturellement, de l'idée qu'on se fait de la lecture elle-même, et du livre, du genre de livre aussi peut-être : le livre est-il simple objet de consommation et de divertissement? Est-il un moyen de s'ouvrir au monde ? (citer le sujet) Dans son prologue à Gargantua, Rabelais incite son lecteur à ·une lecture attentive et approfondie, lui recommandant de ne pas s'en tenir.

aux apparences ; d'où la métaphore du chien.

Le lecteur doit être ce chien qui rompt l'os pour en déguster la " substanti­ fique moelle " : ce bon lecteur est celui qui sait découvrir les vérités cachées de l'œuvre pour en savourer pleinement la substance.

(annoncer le plan) Est-ce la seule façon de lire ? Ne peut-on se contenter de s'abandonner au simple plaisir, sans " rompre l'os " ? Faut-il au contraire le briser pour l'analyser, s'en nourrir l'esprit ; faire partici­ per son intelligence, sa réflexion, sa culture ? Ne peut-on enfin concilier les deux attitudes : retrouver par exemple le vrai plaisir au terme d'une étude approfondie et raisonnée des œuvres ? Première partie La lecture est d'abord une activité de plaisir, de détente : on peut lire sans rompre l'os.

En introduction à cette pa1tie, préciser qu'il n'est nullement question de faire l'éloge de la lecture distraite et superficielle (qui s'opposerait à la lecture attentive et approfondie ...

).

La lecture-plai­ sir n'a rien à voir avec la lecture rapide ou en " diagonale " de cer­ tains hommes pressés ou celle, " expresse ", de certains élèves de certaines classes ...

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