Lecture analytique On peut établir des rapprochements avec le sonnet de Baudelaire                 « Correspondances ».

« Verlaine exècre ou bien au contraire prône dans un poème.

Sa création dénonciatrice vise très clairement les habitudes poétiques des Parnassiens, qu’il pointe du doigt avec subtilité et ironie.

Il dénonce donc les procédés de la poésie polémique et satyrique, oratoire et pompeuse, usée et abusive de rimes trop riches, qu’il caricature en trois strophes. En parallèle Verlaine traduit son propre idéal poétique sur six strophes, dans lesquelles il prône la musicalité, la subtilité, le symbolisme et la simplicité de la poésie. « Art poétique » est un regard porté sur l’esthétique de la poésie sous la forme d’une leçon.

Cependant Verlaine n’essaie pas d’en imposer une conception universelle en écrivant son poème, mais bien de communiquer son amour pour cet art et les procédés qui lui tiennent à cœur. Il est possible d’établir des liens entre le sonnet de Baudelaire « Correspondances », extrait du recueil Les Fleurs Du Mal publié en 1857, et ce poème de Verlaine.

Baudelaire était un poète à la croisée entre le Parnasse et le symbolisme, mais dans ce sonnet on peut comprendre que Baudelaire prônait lui aussi. »