Devoir de Philosophie

Lettres Persannes

Publié le 21/01/2018

Extrait du document

Usbek                       C'est le plus âgé des deux (la trentaine ?). Il a deux frères, l'un au gouvernement et l'autre religieux (Santon). C'est lui-même un haut-dignitaire à la Cour d'Ispahan, et son voyage est d'abord une fuite dans le but d'échapper à une disgrâce et à la mort qui en serait l'inévitable sanction.                   Parti également chercher la sagesse, on le voit souvent douter des valeurs de sa civilisation. Il est en quête de valeurs universelles, et celles qu'il défend le plus souvent sont la Vertu et la Raison. Politiquement il est de même à la recherche d'un équilibre.                      Pourtant il reste profondément oriental, ne se laissant jamais séduire par les femmes européennes dont il condamne «les soins qu'elles prennent de leur personne» qui lui paraissent «autant de taches faites à la vertu et d'outrages à leur époux». Et dès qu'il s'agit de son harem, il se montre despotique, ne connaissant que l'obéissance aveugle et le sang, ce qui le mène à l'échec.                Selon les sujets, il est donc le porte-parole de Montesquieu ou l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Personnage contradictoire, et donc particulièrement intéressant, il est au centre de l'oeuvre, critiquant et appréciant en même temps les valeurs occidentales. D'une certaine façon, il annonce, jusque dans son échec, le thème philosophique du «despote éclairé».Rica                Il est plus jeune (une vingtaine d'années, sa mère est inconsolable de son départ et il n'est pas encore marié) et plus gai.                 Il critique moins qu'il ne se moque et se montre plus sensible que l'intellectuel Usbek. Il est aussi plus observateur et écrit plus comme un journaliste que comme un philosophe.               En même temps il s'assimile mieux qu'Usbek, et compare souvent l'Orient et l'Occident de manière assez objective. Rapidement il s'étonne moins et critique avec le regard d'un Voltaire sans plus faire référence à sa Perse nat...

« avec la minutie d'un historien.

Les persans critiquent d'emblée les conflits religieux qui scindent le pays (la querelle entre jansénistes et Jésuites).      Dans une lettre à Roxanne, Usbek déplore la décadence de l'occident et loue la constance de sa nouvelle épouse.Roxane est le favorite.

Usbek est fou d'elle, il lui écrit le premier et l'on apprend qu'elle lui a résisté lors de leur mariage.

En fait elle a un amant de coeur et s'est montrée hypocrite tant que ce dernier était vivant.

À sa mort elle crie sa haine à Usbek et se tue. La politiqueEn 1715, le roi de France, Louis XIV meurt.

La Régence de Charles d'Orléans prend la tête du gouvernement.Usbek critique la monarchie européenne et le despotisme oriental.

Quand la Monarchie impose son gouvernement par la violence elle s'apparente au despotisme.  Le persan fait l'éloge du modèle anglais où le gouvernement est un échange réciproque et égalitaire entre le souverain et le peuple.Lettre 37      C'est un éloge :Termes mélioratifs "magnifique", "génie", "inépuisables".Hyperboles suspectes "inépuisables"     Il est ironique.Lettre 24    La critique du Roi- Le roi est décrit comme un manipulateur.

Montesquieu critique le pouvoir royal de l'époque : l'absolutisme.

" il exerce son emprise sur l'esprit même de ses sujets " Ligne 25, " Il les fait penser comme il veut " Ligne 26, " il n'a qu'à leur persuader " Ligne 27, " il n'a qu'à leur mettre dans la tête.

" Ligne 28 " il va même jusqu'à leur faire croire qu'il les guérit de toutes sortes de maux en les touchant " (allusion au sacre) Ligne 30.- Son goût pour la guerre Ligne 22-24 " on lui a vu entreprendre ou soutenir...

", " S'il a une guerre " Lignes 27-28. La religionLa principale critique faite à la religion est son obscurantisme comme en témoigne le dialogue entre Usbek et un dervis : "Ne voyez-vous pas que le Saint Esprit nous éclaire? Cela est heureux car de la manière dont vous en avez parlé je reconnais que vous avez un grand besoin d'être éclairé".Montesquieu condamne l'intolérance religieuse dont il regrette les conséquences violentes.

Aussi, il le fera comprendre, par l'intermédiaire d'Usbek dès la lettre 85 : "Ce n'est point la multiplicité des religions qui a produit les guerres, c'est l'esprit d'intolérance de celle qui se croyait la dominante".La critique du Pape lettre 24- Montesquieu dénonce une hiérarchie dans la manipulation : le pape manipule le roi qui manipule les sujets :. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles