?En lisant le recueil « Spleen de Paris » de Charles BAUDELAIRE,
Publié le 26/05/2019
Extrait du document
«
H ypocondriaque.
Mademoiselle Bistouri souffre d’une folie monomane : elle a une
psychose très caractérisée par une obsession limitée aux médecins.
Bien qu’elle ne
soit pas malade, elle vient les voir rien que pour les voir.
Certains lui disent « Vous
n’êtes pas malade du tout ! » et d’autres qui la comprennent.
(« Mademoiselle
Bistouri »)
I vresse.
Elle permet l’aspiration à lutter contre la fuite du temps, contre le fardeau du
temps qui passe.
L’ivresse peut prendre la forme d’une ivresse éthylique provoquée
par l’absorption de vin ou d’une ivresse spirituelle : celle provoquée par la poésie ou
la vertu.
(« Enivrez-vous »)
J oujou.
Diminutif de jouet dont les enfants se servent pour s’amuser.
Afin
d’émerveiller les enfants pauvres, Baudelaire distribue des jouets pour voir « leurs
yeux s'agrandir démesurément.
D'abord ils n'oseront pas prendre; ils douteront de
leur bonheur.
Puis leurs mains agripperont vivement le cadeau » pour jouer.
(« Le
joujou du pauvre »).
K .
personnage décrit comme « lâche et léger » par le 4 ème
personnage dans
« Portraits de maîtresses ».
K… s’est plaint de la trop grande soumission d’une de ses
compagnes, « la plus douce, la plus soumise et la plus dévouée des créatures » dont il
n’a pas supporté « le duel inégal » qu’elle n’ait « jamais connu le plaisir ».
Il regrette
cependant de ne pas l’avoir épousée quand il voit les six beaux enfants qu’elle a
eu...sans plaisir.
L une .Ce n’est pas le satellite de la terre mais la maman que personnifie Baudelaire.
Une mère protectrice qui dépose sur le bébé ses baisers, « ses couleurs sur sa face »
avec « tendresse ».
Par l’influence de ses baisers, elle prédit la beauté, l’amour mais
aussi les plaisirs artificiels dont « les fleurs monstrueuses ; les parfums qui font
délirer ».
(« Les bienfaits de la Lune »).
M ort.
C’est la fin d’une vie.
Rapidement, le corps se transforme dans le temps.
Afin
de préparer pour « l’ensevelissement », il est très difficile de déshabiller un mort
après plusieurs heures « la rigidité cadavérique était telle que, désespérant de fléchir
les membres, nous dûmes lacérer et couper les vêtements pour les lui enlever.
».
(« La corde »).
N uages : ce sont « les mouvantes architectures que Dieu fait avec les vapeurs, les
merveilleuses constructions de l'impalpable.
».
C’est la définition poétique de l’auteur
du mot nuage qui est bien un amas de vapeur d’eau condensée en fines gouttelettes
maintenues en suspension dans l'atmosphère.
(« La soupe et les nuages »)..
»
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