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La littérature est l’école de la vie — dissertation littéraire

Publié le 11/01/2020

Extrait du document

La tête de Vadim bascula sur sa nuque.

- Tu parles d’une école ! On réussira bien à se débrouiller sans elle. Est-ce que par hasard les écrivains seraient plus intelligents que nous, les gens de la pratique ?»

Développez le débat que suggèrent cette affirmation et cette répartie.

Corrigé

À quoi servent les livres, et la littérature de façon plus précise ? C’est une question qui n’a pas fini d’être posée et se trouve, aujourd’hui encore, au cœur des problèmes de l’enseignement. A ceux qui, comme Diomka, un des personnages du Pavillon des cancéreux d’Alexandre Soljénitsyne, affirment que « la littérature est l’école de la vie », beaucoup de « Vadim » répondront, avec mépris : « Tu parles d’une école ! On réussira bien à se débrouiller sans elle... Les écrivains seraient [ - ils ] plus intelligents que nous, les gens de la pratique ? » Ainsi, c’est le but avoué de la littérature, être une source irremplaçable d’expériences, qui se trouve nié ici ; et même Diomka en rougit, persuadé qu’il est de l’incongruité de sa phrase... Qui oserait désormais défendre, par exemple, un enseignement purement et exclusivement tourné vers l’étude des « belles-lettres » ? La littérature ne risque-t-elle pas ainsi d’être réduite au rôle de simple divertissement.? À travers le dialogue cité, c’est aussi le vieil affrontement de la « théorie » et de la « pratique » qui se trouve évoqué : que faut-il privilégier ? La littérature même ne peut-elle être néfaste ? Ne peut-elle être aussi, pourtant, une véritable « école » universelle pour ceux qui savent l’utiliser à bon escient ?

Analyse du sujet

Parties du programme abordées :

- La littérature en général.

- Le rôle de la littérature ; son influence sur la vie.

Analyse du sujet :

Thème : le sujet peut aussi concerner le débat sur la « théorie » (la littérature) et la « pratique » (l’expérience).

—- Points d'histoire littéraire : la fonction des livres ; la « bonne • et la « mauvaise » littérature ; l’influence des livres sur les esprits (Madame Bovary).

Conseils pratiques : Pour traiter le sujet, il est recommandé « d’élargir le débat » et de sortir du domaine littéraire (au moins dans un premier temps).

On aura intérêt, pour illustrer l’idée que la littérature ouvre sur la vie, à choisir des exemples diversifiés (brassant, si possible, toutes les époques).

Nature du sujet : Classique

Difficulté du sujet : * *

Dans Le pavillon des cancéreux - roman dont le cadre est un hôpital où sont soignés des malades atteints du cancer - Alexandre Soljénitsyne fait dialoguer ainsi deux jeunes gens, que leurs longues heures d’inaction forcée amènent à s’interroger sur les livres, leurs habituels compagnons :

La littérature est l’école de la vie, lança Diomka, qui, conscient d’avoir dit une incongruité, devint tout rouge.

« La dissertation littéraire La tête de Vadim bascula sur sa nuque.

-Tu parles d'une école ! On réussira bien à se débrouiller sans elle.

Est-ce que par hasard les écrivains seraient plus intelligents que nous, les gens de la pratique?· Développez le débat que suggèrent cette affirmation et cette répartie.

Corrigé À quoi servent les livres, et la littérature de façon plus précise ? C'est une question qui n'a pas fini d'être posée et se trouve, aujourd'hui encore, au cœur des problèmes de l'enseignement.

A ceux qui, comme Diomka, un des personnages du Pavillon des cancéreux d'Alexandre Soljenitsyne, affirment que " la littérature est l'école de la vie .

., beaucoup de " Vadim " répondront, avec mépris : " Tu parles d'une école ! On réussira bien à se débrouiller sans elle ...

Les écrivains seraient [ -ils ] plus intelligents que nous, les gens de la pratique ? • Ainsi, c'est le but avoué de la littérature, être une source irremplaçable d'expériences, qui se trouve nié ici ; et même Diomka en rougit, persuadé qu'il est de l'incongrnité de sa phrase ...

Qui oserait désormais défendre, par exemple, un enseignement purement et exclusivement tourné vers l'étude des " belles-lettres " ? La littérature ne risque+elle pas ainsi d'être réduite au rôle de simple divertissement .? À travers le dialogue cité, c'est aussi le vieil affrontement de la " théorie " et de la " pra­ tique " qui se trouve évoqué : que faut-il privilégier ? La littérature même ne peut-elle être néfaste ? Ne peut-elle être aussi, pourtant, une véritable " école " universelle pour ceux qui savent l'utiliser à bon escient? " Nous, les gr:=-ns de la pratique " : ainsi se définit Vadim, englo­ bant dans ce " Ill)~." Diomka et, probablement, tous -les cancé­ reux de l'hôpital );"fPUf ces malades peut-être incurables, quel peut bien être eÇ< effe'.:·l~ rôle de la littérature ? De quel remède peut être la ~re d'un l:~ ..

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