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A une mendiante rousse A une mendiante rousse, 3eme poème de T.

Publié le 21/04/2016

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A une mendiante rousse A une mendiante rousse, 3eme poème de T.P inaugure l'errance du poète dans les rues de Paris. B. est descendu de sa mansarde pour se confronter a la vie urbaine pour y faire l’expérience d'une réalité jusqu'alors ignorée par la poésie. L'errance du poète est une exploration poétique. Il saisit l’apparition d'une mendiante rousse qui se métamorphose en reine. Ce poème est un éloge paradoxale. D'abord il met en scène une figure qui n'appartient pas au canon esthétique et comprend aussi un hommage ludique a la poésie de la pléiade. Le commentaire fera l'analyse de cet éloge qui a une dimension ludique et qui montrera un clin d’œil a la poésie de la Pléiade Se sont les vers.45.48 qui définissent la place sociale de la femme que B. décrit. On la rencontre en effet a un carrefour, lieu de la trivialité et l'allusion a \"qq vieux débris gisant\" v.46 qu'elle va \"gueusant\" rappelle tout simplement que c'est une mendiante mais aussi une prostituée de bas étage comme l'allusion aux escaliers au vers 36 et amant au vers 41....

« Le poète se livre a un jeux.

Un jeux dans la manière de provoquer d'abord par son thème+ la figure mais il s'amuse lorsqu'il adopte la forme et la rhétorique noble de l'hommage pour décrire une figure exclue.

Jeux d'amusement lié a l'allusion érotique «les lits» = multiplicité des amants de passage.

Tout au long du poème il y a un regard concubissant que les hommes jettent sur elle ainsi que les détails de ses vêtements(robe trouée, bas, haillon) qui dévoilent sa nudité.

Le caractère ludique s'exprime aussi par des jeux poétiques et les rimes.

Jeux poétique: on appréciera l'exercice poétique a exalter le féminin avec des rimes masculins+ l'excessive richesse des rimes pour évoquer une pauvresse au vers 7-8 rousseur avec douceur. Les femmes que la poésie de la pléiade ont célébré comme des muses inspiratrices appartiennent d'ordinaire a la haute sphère sociale.

Baudelaire rencontre des figures féminines dans la vie, figures qui n'appartiennent ni au canon de la beauté féminine ni a la tradition lyrique amoureuse.

C'est une mendiante pauvre et rousse.

Non seulement Baudelaire élève une pauvresse en place de princesse mais il mobilise a ses fins les ressources rhétorique utilisées par la pléiade.

Le texte engage également une nouvelle définition du beau.

Un beau bizarre qui résulte de la coïncidence des contraires.. »

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