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le meurtre de l'arabe camus

Publié le 01/05/2018

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L’Etranger (le meurtre de l’Arabe), Camus, 1942 Introduction : Albert camus est un écrivain français du 20ème siècle. Il écrit l’Etranger en 1942. Cette œuvre se caractérise par deux grands thèmes : l’absurde qui nait du décalage entre l’idéal et la réalité, et la révolte créée par l’horreur de la seconde guerre mondiale. Dans son roman, Camus raconte la vie d’un jeune homme simple, Meursault qui tue un homme sur une plage, il assistera ensuite à son procès qui aura pour issu sa condamnation à mort. L’extrait étudié aujourd’hui est le passage du meurtre. Dans quelle mesure cet extrait explicite-t-il le titre de l’œuvre ? Nous verrons dans cette analyse, que Meursault apparait étranger à son corps qui est dominé par des sensations physiques, par son destin et que Meursault devient donc un anti-héros. I-Meursault, dominé par les sensations physiques Le rôle du Soleil : Répétition : L.5, L9, L.18, L.26, L.32, L.35, L.36, L.40, L.42, L.46 : 10 fois, C’est le 3ème personnage de la scène, c’est le responsable. Personnification : l.3 « La mer… », L.5 « La chaleur… »L.6 « Son grand souff...
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« Alors 3 ème étape du récit : L.49, formule d’emphase (procédé qui met en relief) : « C’est alors que tout a vacillé », L.

L.52 « c’est là… » = > mise en valeur de l’action ! Dans un décor d’apocalypse : Lumière aveuglante, bruits assourdissants, L.49 la mer a charrié son souffle épais et ardent (feu), le ciel s’ouvre avec déluge de feu….. Connecteur logique ‘alors’ L.

48 et L.55 annonce les coups de feu ! On voit bien que les évènements s’enchainent sans que Meursault ne puisse les contrôler.

Il subit son destin ! L.51 : Il n’appuie pas sur la gâchette, c’est la gâchette qui cède = > les objets, comme l’environnement, sont contre lui.

Tout est indépendant de sa volonté.

B- L’aveuglement du personnage Dimension tragique supplémentaire donnée à la scène et au héros : l’aveuglement (comme Œdipe, héros tragique de Sophocle) : il est aveuglé par la lumière L.43, par la chaleur L.44, par la douleur L.45 L’aveuglement cesse quand il a tiré L.53 = prise de conscience « J’ai compris ….

» : M.

voit de nouveau et comprend les implications de son geste. Même si M.

prend conscience de son geste et que tous les éléments sont contre lui, M.

n’est pas un héros de tragédie ! III.

M = anti-héros ? Anti-héros car acte inexplicable , il a agi sans raison, même pas la légitime défense + 4 balles de sang-froid sans émotion Mais fin de son aveuglement à la fois physique et symbolique = prise de conscience, il se rend compte des conséquences de son acte, qui va changer le cours de son existence. L.

52 : plus-que-parfait : rupture entre avant et maintenant : il a cassé l’équilibre, il comprend qu’il était heureux avant ! Il décide alors de tiré 4 autres coups (là c’est lui qui appuie sur la gâchette !), c’est irrémédiable alors il va jusqu’au bout de son acte.

C’est lui qui va ouvrir « la porte du malheur », la deuxième partie de sa vie. Tournant dramatique dans le roman que l’on retrouve aussi dans le style : Phrases courtes , factuelles ≠ registre épique L.49 + métaphores (« le glaive éclatant » = lumière ; « rideau de larmes ») + formules abstraites (« J’ai secoué la sueur et le soleil », « l’équilibre du jour », « la porte du malheur »).

Il sait que sa vie va changer. Conclusion Ce passage est un tournant essentiel dans le roman puisque même si M.

apparait étranger à sa vie, qu’il subit, même si il est victime de la fatalité, il accepte son sort et ces 4 balles marquent cette acceptation.

Et ainsi cette nouvelle liberté.

Camus montre que c’est dans l’acceptation de l’absurdité de notre existence que se trouve le bonheur.

M.

va maintenant se révolter (il ne subit plus, c’est LUI qui tire les 4 coups de feu à la fin= 4 coups de début d’une pièce de théâtre….).

Maintenant qu’il est lucide, il va pouvoir agir face à la société.

Nous pouvons ouvrir ce texte sur une autre scène de meurtre, celle. »

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