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Montpensier

Publié le 24/01/2018

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Je suis née un 18 mars 1634 dans la belle ville de Paris, si chère à mon cœur et que je n’ai d’ailleurs jamais réellement voulu quitter. On me connaît sous le nom de Madame de Lafayette, nom que je tiens de mon époux, mais je m’appelle aussi Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, mon nom de jeune fille. Au sein de ma famille, je tiens le rôle de la cadette. J’ai deux demi-sœurs nées du précédent mariage de mon père. Celui-ci place beaucoup d’estime en moi et d’espoir dans mon éducation, étant lui même un homme très cultivé, il m’instruit et me transmet sa grande curiosité du monde et de la culture. En 1648, ma famille et moi nous installons au Havre pour davantage de sécurité pendant les terribles batailles de la Fronde. C’est une époque sombre qui me marque en temps que jeune fille, et qui, malgré les angoisses incontrôlables forge mon caractèr...

« Je suis une habituée des salons littéraires comme celui de Mme de Rambouillet, dans son hôtel particulier ou de Mlle de Scudéry.

On appelle cela le milieu « précieux » qui est un milieu très féminin.

Mon époux qui n’a que très peu de goût pour la cour ne m’accompagne pas.

Je mène alors une vie principalement autonome.

En 1959, je fréquente régulièrement deux hommes de lettres Jean Regnault de Segrais et Pierre Daniel Huet.

Je fais paraître un portrait de mon amie, Mme de Sévigné dans un recueil commandé par Mlle de Montpensier.

Celui ci paraît sous un nom inconnu bien sûr, car mon statut social et mon statut de femme ne me permet pas cette liberté.

Cela pourrait faire trop parler à la cour, et me porter préjudice.

Dans cette même période, je deviens l’amie intime d’Henriette d’Angleterre, qui de par son haut rang m’introduit pleinement à la vie de la cour.

Je côtoie les intellectuels de l’hôtel particulier de Nevers qui aiguise mon érudition morale, philosophique et religieuse.

En 1662, paraît anonymement ma première nouvelle « La Princesse de Montpensier » que j’ai écrit avec l’aide de mon ami Ménage.

L’année 1662 est donc une année importante pour moi car c’est aussi ma rencontre avec François de la Rochefoucauld, écrivain, qui deviendra un ami intime.

En 1669 je publie mon premier roman « Zaïde » avec la précieuse coopération de Segrais et La Rochefoucauld.

Dix années plus tard, paraît mon deuxième roman « La Princesse de Clèves » qui est d’ailleurs mon plus grand succès, considéré aujourd’hui comme une œuvre classique.

En 1670, ma très chère amie, Henriette d’Angleterre succombe.

Je mène alors une existence plus retirée.

Et en 1680, mon ami et confident La Rochefoucauld meurt.

Son absence me laisse un goût amer, et me plonge dans une profonde tristesse.

Je suis victime quelques temps après, en 1693 d’une attaque d’apoplexie.

Je rend l’âme le 25 mai 1693, et je suis enterrée dans cette ville au parfum de mes doux souvenirs, Paris.. »

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