La parfum

« pas ceux qui en éprouvent.

Cette absence de moralité se retrouve notamment dans l'indifférence qu'il éprouve à tuer des jeunes femmes pour s'emparer de leurs odeurs, il s'agit pour lui d'un acte creux et nécessaire afin de parvenir à son objectif, à savoir créer un parfum tellement merveilleux qu'il saura combler son absence d'odeur corporel et « maîtriser le coeur des hommes ».

Grenouille est donc immoral, insociable et n'a aucune notion de bien et de mal.

On peut alors nettement distinguer dans son comportment de la psychopathie.        N'ayant eu aucun contact émotionnel avec les hommes, c'est durant ses recherches du parfum « ultime » qu'il découvre le fonctionnement  humain.

Ce qui le rend au fur et à mesure de l'ouvrage plus malin pour arriver à son objectif final.

Ainsi, on peut ressentir du mépris envers Grenouille, un personnage diabolique; mais au contraire j'éprouve de la compassion envers son incapacité à ressentir des émotions.      Dans Le Parfum, J'ai eu l'impression que Suskind accusait une société basée sur le désir de plaire.

Grenouille incarne ce vice de manière démesurée mais juste.

Comme si d'une femme à l'autre, d'un parfum au suivant aucun ne comble parfaitement ce désir.

Et au moment où il l'obtient, il découvre qu'en réalité il hait profondément les hommes.

On se questionne alors sur nous.

Devons nous perdre notre temps à vouloir être aimé et adulé par ceux que l'on aime pas ?         . »