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Le petit chaperon rouge,

Publié le 02/02/2016

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Littérature de jeunesse Les aventures d'un compte, Le Petit Chaperon Rouge Introduction: Le conte de fée est avant tout un récit, et comprend dans sa structure, des éléments que nous savons invariants. A travers cet univers merveilleux hors du temps, où les animaux parlent, et où tout semble possible; l'enfant se développe, grandit, et apprend à devenir un adulte. Le conte de fée semble être fait pour simplifier n'importe quel situation, et fait de ses personnages des individus soit totalement bons, ou bien totalement mauvais. Issue d'une tradition orale, populaire et ancestrale, les contes occupent une double fonction: celle d'amuser, mais également d'instruire les enfants. Le petit chaperon rouge est à la fois un vieux conte de tradition orale et populaire, qui connait aujourd'hui encore un succès immense. Les contes mettent en scène de forts contrastes de la vie quotidienne, et permettent à l'enfant de mieux comprendre certaines choses, et de se créer leur propre personnalité, de la laisser s'exprimer. Mais le conte de fée est-il synonyme de divertissement ou d'avertissement? A travers une étude du conte Le petit chaperon rouge, nous tenterons dans un premier temps d'aborder cette histoire de manière divertissante, avec la notion de développement de l'enfant. Par la suite, nous évoquerons son côté avertisseurs, et la place des leçons de morales. Enfin, nous pourrons élargir notre sujet en nous penchant sur les variations d’illustrations et les réécritures du petit chaperon rouge. Partie 1: A travers une étude du conte Le petit chaperon rouge, nous tenterons dans un premier temps d'aborder cette histoire de manière divertissante, avec la notion de développement de l'enfant. Le petit chaperon rouge est une œuvre universel et très ancienne. Si nous remontons quelques siècles en arrière, nous pouvons découvrir que la caractéristique principale du conte de fée est avant tout de divertir. Ces nombreux événements imaginaires et merveilleux qu’ils racontent ont pour vocation de distraire les lecteurs. A travers leurs œuvres, les auteurs mettent régulièrement en avant l’idée de « fonction divertissante et éducative ». Au sein du récit, le plaisir procuré par les contes est très clairement représenté comme une fonction à part entière. Cette manière que nous avons de faire avancer le temps tout en nous divertissant, représente totalement la notion « d’écoulement plaisant du temps ». Ces histoires se déroulant dans un monde merveilleux où tout est possible, divertissent les enfants, leurs permettent de s'évader et de découvrir un monde magnifique, hors du temps, hors du commun. A travers cet imaginaire sans frontière, l'enfant parvient à s'épanouir et à se découvrir. Lorsqu'il lit un conte, il se plonge dans un univers parallèle, où tous ses rêves sont possibles et réalisables. A l'âge où nous sommes encore innocents, il est important de s'évader et se distraire au travers d'histoires simples, et divertissantes. Cependant, les contes n'ont pas toujours été le reflet d'une vie paisible. Jusqu'au 17ème siècle, les enfants étaient considérés comme de "petits adultes", on ne les ménageaient pas, ils étaient mis face à la dur réalité de la vie. Les contes représentaient des situations de vie, avec notamment la présence de scènes violentes, ou encore certaines allusions à des faits sexuels. Rousseau va alors mettre en avant l'idée que l'enfant est un être naturellement bon, et qu'il faut le prot&e...

« C'est au 18ème siècle que les choses évoluent, et c'est notamment grâce à Rousseau que l'image et la place de l'enfant change.

Il y a une grande ouverture d'esprit qui s'effectue, et l'on découvre une nouvelle vision de l'enfant.

On s'adresse désormais davantage à l'imagination et la sensibilité de l'enfant.

C'est un gros changement, il y a une mutation dans la perception de l'enfant.

Fénelon va également permettre de nombreuses évolutions en préconisant l'idée de faire apprendre les petits en jouant, en leur racontant des histoires sérieuses. En effet, les contes de Charles Perrault se terminent par une moralité, et suggèrent ainsi que le conte de fée peut être source d’apprentissage.

Or, justement plaire n’est pas la seule intention annoncée par Charles Perrault lorsqu’il publie ses contes: il prétend également être en mesure d'enseigner. Partie 2: Par la suite, nous évoquerons sont côté avertisseurs, et la place des leçons de morales. Néanmoins, ils portent très souvent des idées moralisatrices; et ainsi à travers cet univers merveilleux, le conte occupe une double vocation : distraire et enseigner.

Sa fonction éducative et sociale est indubitable, le conte doit alors être perçu comme un manuel renfermant des enseignements indispensables au développement de soi. D'une certaine manière, il semble que Charles Perrault ait souhaité que son œuvre se compose d'une mise en garde, mais également d'une morale finale.

D'après l'histoire de Perrault, personne ne vas mettre en garde la petite fille sur les dangers de trainer en chemin.

Charles Perrault se consacre sur le développement de son histoire, et se fait très explicite dans ses descriptions, ce qui d'une certaine manière confine l'imagination enfantine.

En effet, tout est dit, tout est raconté en détail, ce qui empêche à l'imagination de l'enfant de s'exprimer, et ainsi à l'enfant de donner lui-même un sens aux événements qu'il découvre.

Effectivement, ce n'est pas le cas pour l'oeuvre des Frères Grimm. Les lieux sont bien définis: sécurité dans le village, ainsi que dans la maison de la grand-mère; grand danger sur le chemin de la forêt.

Chez les Frères Grimm, le loup est vraiment évoqué comme le prédateur, tandis que chez Charles Perrault, il est déguisé sous les traits d'un individu dont on ne se méfie nullement. L'éducation et la prévention au travers des contes semble être un moyen très efficace de faire passer des messages importants.

En effet, au-delà du plaisir, l'apprentissage occupe une place importante. Les jeunes enfants s'identifient à ses nombreux héros, souvent stéréotypés, qui parviennent toujours à vaincre les épreuves de la vie.

Cette situation permet aux enfants de comprendre certains dangers, mais peut également apporter certains inconvénients.

Face aux héros qui surmontent les épreuves, les jeunes enfants pourraient imaginer à leur tour qu'ils n'ont rien à craindre et qu'ils sont capable de toujours s'en sortir seuls. Néanmoins, les contes de Perrault oppose le bien et le mal, apporte une moralité, mais le lecteur est partagé entre vrai et fausse moralité.

On peut noter que ses moralités ne sont pas toujours aussi morales qu'elles voudraient l'être.

Effectivement, dans les contes, le côté merveilleux, le côté du bien triomphe toujours, or chez Charles Perrault le mal l'emporte lorsque le loup tue la fillette et sa grand-mère.

Les enfants se retrouvent perdus face à l'image du méchant loup qui gagne, et de ces gentils personnages qui meurt.

Il est donc évident d'en venir à se demander si ces nombreuses variations apportent de réels changement à la compréhension de l'histoire?. »

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