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PRASSINOS (Gisèle)

Publié le 14/03/2019

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PRASSINOS (Gisèle), poétesse et romancière française (Istanbul 1920). Elle a 14 ans lorsque les surréalistes découvrent ses premiers poèmes, qu'ils publieront (1936) dans Minotaure comme témoignage destiné à lever les doutes sur l'authenticité de l'écriture automatique. De cette conception poétique relèvent les recueils qu'elle publie régulièrement jusqu'à la guerre (la Sauterelle arthritique, 1935 ; le Feu maniaque, Une demande en mariage, 1936 ; Facilité crépusculaire, 1937 ; Une belle-famille, 1938). À partir de 1938, elle se met à raconter des histoires, contes ou récits, obéissant au même principe de liberté (Trouver sans chercher, 1934-1944, repris en 1976 ; Le temps n'est rien, 1958 ; le Cavalier, 1961 ; le Visage effleuré de peine, 1964; le Grand Repas, 1966; Brelin le frou, 1976). Quel que soit le genre adopté, c'est toujours le monde merveilleux de l'enfance qui s'exprime en images directement issues du rêve, engageant le lecteur à renverser sa vision habituelle des choses et des êtres (les Mots endormis, 1967 ; la Vie, la voix, 1971 ; Pour l'arrière-saison, 1979). Elle a traduit N. Kazantzâkis Zorba,

 

1965).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Prassinos, Gisèle - littérature française. Prassinos, Gisèle (1920- ), poète et romancière française, auteur d’une œuvre singulière dans la lignée du surréalisme ; grâce au pouvoir des mots, elle y explore une mythologie personnelle. Gisèle Prassinos naît à Constantinople d’un père grec et d’une mère italienne qui viennent s’installer en France en 1922.

Très tôt familiarisée avec la poésie, elle a tout juste quatorze ans quand son frère présente ses premiers poèmes au groupe des surréalistes, qui voient en elle l’incarnation de l’innocence poétique.

Ses premiers recueils, la Sauterelle arthritique (1935), Facilité crépusculaire (1937), rassemblent des poèmes et des contes écrits selon le procédé de l’écriture automatique, faisant surgir des images fantastiques qui ravivent la pureté spontanée de l’enfance.

Après un long silence d’une quinzaine d’années, Gisèle Prassinos revient à l’écriture avec des romans ( Le temps n’est rien, 1958 ; le Grand Repas, 1966) et des nouvelles à mi-chemin du conte fantastique et du récit fantaisiste ( le Visage effleuré de peine, 1964 ; Brelin le Frou, 1975).

Mais c’est à la poésie qu’elle se consacre de nouveau avec plus d’intensité, construisant un monde intimiste ( Mon cœur les écoute, 1982 ; l’Instant qui va, 1985), parfois drôle, et destiné aux enfants ( Comptines pour fillotes et garcelons, 1978).

La précocité poétique de Gisèle Prassinos, loin d’en avoir fait un « phénomène », l’a conduite à ciseler patiemment une œuvre originale affranchie du surréalisme des premières années. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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