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?Préface : Dans cette anthologie il sera question de blasons poétiques.

Publié le 31/10/2020

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?Préface : Dans cette anthologie il sera question de blasons poétiques. Ce genre poétique est apparu au XVIe siècle à la suite du Beau Tétin écris par Clément Marot et publié en 1535. Il a suffi d'un seul poème de Clément Marot pour faire du blason anatomique un phénomène de mode sans précédent. Dans les années qui suivent, de nombreux poètes, souvent proches de la cour de François Ier se prêtent à cet exercice et détaillent le corps féminin pour faire l'éloge de chacune de ses parties. Cette anthologie va répondre à la problématique : Quels sont les sentiments liés aux mains au travers de différents point de vue et d?époques ? Les quatre blasons que vous allez pouvoir découvrir font l'apologie de la main. Ils proviennent de différentes époques ce qui peut être intéressant pour voir l?évolution de la main dans les basons et le temps, les poèmes vont du XVIe siècle au XXe. Le premier poème et le plus ancien s?intitule Le blason de la main, écrit par Claude Chappuys (1500-1575). Né à Ambroise il deviendra poète de la cour sous François Ier puis Henri II. Claude Chappuys participa aux fameux blasons anatomiques du corps féminin dont celui de "La main" que vous lirais un peu plus tard. (Ce poème a été écrit il y a longtemps donc le vocabulaire et très éloigne de celui que nous pouvons trouver aujourd?hui). Le deuxième blason se nomme Mains, il a été écrit par Paul Verlaine (1844-1896) un poète du XIXe siècle. Dans ce poème Verlaine parle de ses mains j?illustrerais ce poème avec un tableau d?Albrecht Dürer, Mains priant. Le troisième poème est de Maurice Carême (1899-1978), en 1935 Maurice Carême publie "Mère", le recueil qui connaît le plus grand succès auprès du public. Critiqué par certains pour sa simplicité, "Mère" reçoit néanmoins en 1938 le prix triennal de poésie en Belgique ; et c?est d?un des poèmes de ce recueil que nous allons particulièrement nous intéressait, La main de ma mère. Le quatrième poème est un blason de Louis Aragon (1897-1982). Aragon est un poète et romancier français, en septembre 1928 il tente de se suicider à Venise le c?ur brisé par la liaison qu'entretient Nancy Cunard dont il était l'amant, et son échec lui inspire un poème, Il n'aurait fallu. Deux mois plus tard, il fait la rencontre d'Elsa Triolet à La Coupo...
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« connaît le plus grand succès auprès du public.

Critiqué par certains pour sa simplicité, "Mère" reçoit néanmoins en 1938 le prix triennal de poésie en Belgique ; et c’est d’un des poèmes de ce recueil que nous allons particulièrement nous intéressait, La main de ma mère. - Le quatrième poème est un blason de Louis Aragon (1897- 1982).

Aragon est un poète et romancier français, en septembre 1928 il tente de se suicider à Venise le cœur brisé par la liaison qu'entretient Nancy Cunard dont il était l'amant, et son échec lui inspire un poème, Il n'aurait fallu .

Deux mois plus tard, il fait la rencontre d'Elsa Triolet à La Coupole, café parisien fréquenté par de nombreux artistes.

Sa rencontre avec Elsa va bouleverser Louis Aragon, et leur relation va devenir sa principale source d'inspiration.

Il lui dédie de nombreux recueils de poésie, comme par exemple Les Yeux d'Elsa (1942) , Les Yeux et la Mémoire (1954), Elsa (1959) et enfin Le Fou d'Elsa (1963) où se trouve le poème que vous allez lire Les mains d'Elsa. Il est intéressant de confronter ces textes au travers de la problématique.

 Tout d’abord nous pouvons dire que dans le cas des blasons de Claude Chappuys et Louis Aragon nous parlons des mains d’une femme au quel ces auteurs sont amoureux, le sentiment lié aux mains et donc l’amour, surtout dans le poème de Louis Aragon ou le prénom de la femme en question ressort dans le titre du recueil Le Fou d’Elsa, on peut voir un réel engouement pour sa femme, son âme sœurs .  Dans le blason de Maurice Carême le sentiment lié à la main est celui de l’amour pour une mère l’amour sous un notre plan que celui qu’on a pu voir juste avant et la nostalgie du passé, d’ailleurs le poème est. »

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