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Le Procès de Kafka. Résumé et analyse.

Publié le 05/08/2014

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Repères biographiques

I. Kafka

Prague : jeunesse et formation. Kafka naît en 1883 à Prague, non loin du ghetto. Il fait ses études dans des établissements allemands, fréquentés par la classe moyenne. En 1901, il s'inscrit à la faculté de droit. Il lit Thomas Mann, Flaubert et se lie d'amitié avec Max Brod. Reçu docteur en droit, il fait un stage d'une année dans divers tribunaux de Prague. En 1907, il se perfectionne en langues, compose Préparatifs à la campagne et entre dans le monde du travail.

Les tribulations d'une conscience : travail, amour, création. La première publica-tion de Kafka paraît dans une revue de Munich. Il entre à l'Office d'assurances contre les accidents du travail où il sera apprécié de ses supérieurs. Il s'intéris-s-e à la vie politique, fréquente un club anarchisant. Dès 1910, il commence à tenir son Journal. Plusieurs voyages le mènent à Paris, Berlin, Milan. Attiré par le théâtre yiddish, il rencontre l'acteur Isaak Lôwy. En 1912, il projette d'écrire une autobiographie, ainsi qu'un roman, L'Oublié, qui deviendra L'Amérique. Chez Max Brod, il fait la connaissance de Felice Bauer, à qui il adresse plus de cent lettres entre octobre et décembre. L'année suivante, Kafka lui propose de l'épouser. Le Verdict, rédigé en une nuit, paraît à Leipzig. Kafka poursuit ses voyages à Vienne et en Italie. En 1914, après des fiançailles officielles, « le tribunal de l'Ask anischer Hof «, en présence de Grete Bloch, annule le projet de mariage avec Felice Bauer. Kafka entame la rédaction du Procès et de La Colonie pénitentiaire. La Métamorphose paraît en 1915. Kafka rencontre Robert Musil et s'interroge sur le judaïsme et le sionisme. Ces années sont ponctuées de retrouvailles avec Felice Bauer jusqu'aux secondes fiançailles de juillet 1917 ; la rupture définitive intervient quand Kafka apprend qu'il est tuberculeux. La même année, il publie Un médecin de campagne.

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« Résumé Un matin, à son réveil, Joseph K.

est arrêté par deux inspecteurs délégués sans aucun mandat.

Il est interrogé par un brigadier sans que la raison de son arrestation lui soit dévoilée.

Malgré tout il est libre de se rendre à son travail.

Le soir, à son retour de la banque, il discute avec sa logeuse.

À l'arrivée de Mlle Bürstner, il s'excuse du dérangement causé le matin.

Il l'embrasse et se retire.

Essayant vainement de correspondre avec Mlle Bürstner, K.

assiste le dimanche suiv­ ant au déménagement de Montag qui vient s'installer chez sa voisine.

K.

entre dans la chambre de celle-ci en son absence.

Par un coup de téléphone anonyme, K.

apprend qu'il doit se rendre à un interrogatoire le dimanche suivant.

Ignorant l'heure et le lieu exacts du rendez-vous, il erre longtemps.

Le juge se trompe sur son identité.

K.

se lance dans un réquisitoire contre la justice.

La laveuse et l'étudiant créent une diversion; K.

est mis à l'index et défie le juge.

Une semaine plus tard, il retourne au tribunal et s'entretient avec la femme de l'huissier.

K.

a accès au livre de lois qui porte des dessins obscènes.

La laveuse tente de le séduire tout en lui révélant ses relations avec l'étudiant et le juge.

K.

discute avec l'huissier et aperçoit dans la salle d'attente un grand nombre d'accusés.

Aux archives, K.

est pris d'un malaise et peine à regagner la sortie.

Un soir, K.

découvre, à proximité de son bureau, un débarras dans lequel deux inspecteurs sont fouettés.

Il essaie en vain de soudoyer le bourreau.

Le lendemain, la même scène se reproduit.

À la banque, K.

reçoit la visite de son oncle qui s'inquiète pour l'honneur de la famille.

Il enjoint son neveu de se rendre chez un vieil ami à lui, maître Huld.

Une jeune domes­ tique les accueille, précisant que l'avocat est malade.

Ce dernier semble intéressé par l'af­ faire; Léni, de son côté, appelle K ..

Après avoir dévoilé à K.

son étrange main, elle l'en­ gage à faire l'amour.

À la fin, K.

doit subir les remontrances de son oncle.

Un jour d'hiver, K., considérant que l'aide de l'avocat est infructueuse, décide de se libérer de lui.

Un industriel lui conseille d'aller visiter le peintre des juges.

K.

se rend sans tarder chez Titorelli, où il est assailli par des gamines effrontées.

Le peintre lui montre les portraits des juges, puis lui expose les différents jugements possibles.

Selon lui, personne ne peut s'affranchir de la justice.

K., à nouveau sujet au vertige, achète quelques toiles et sort précipitamment.

K.

retourne chez Huld pour lui faire part de sa décision.

Il y rencontre Block, ancien négociant, en procès depuis cinq ans.

Ce dernier lui confie comment il trompe le juge et lui rappelle la séance au tribunal à laquelle il a assisté.

Avec l'aide de Léni, Huld humilie Block devant K ..

Investi d'une mission, K.

doit faire visiter la cathédrale à un client italien qui, après lui avoir donné rendez-vous, ne viendra jamais.

Oisif, K.

découvre sur le bas-relief de l'autel une mise au tombeau.

Le prêtre conte à K.

la parabole d'un homme de la campagne qui a attendu toute sa vie aux portes de la Loi.

Alors que K.

prend le parti de cet homme, le prêtre se range aux côtés du gardien.

Il apprend à K.

qu'il fait partie lui-même de la justice.

Un an après son arrestation, deux sbires viennent chercher K.

à son domicile.

Ils enta­ ment une longue marche qui les conduit hors de la ville.

Avant de mourir, K.

croit apercevoir Mlle Bürstner.

Dans un terrain vague, dépouillé de ses vêtements, il est sacrifié sans que rien ne lui ait été révélé.

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