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SÉGUR (Sophie Rostopchine, comtesse de)

Publié le 14/05/2019

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SÉGUR (Sophie Rostopchine, comtesse de), femme de lettres française d'origine russe (Saint-Pétersbourg 1799 - Paris 1874). Fille du comte Rostopchine (qui, gouverneur de Moscou lors de l'attaque napoléonienne, se défendit d'avoir incendié la ville), elle arriva à Paris en 1816 et épousa le comte Eugène de Ségur en 1819. Elle n'a écrit que pour les enfants et les enfants peuplent ses romans. Grand-mère séparée de ses petits-enfants, elle continua à leur raconter des histoires en les écrivant. Après les Nouveaux contes de fées (1856) publiés par Hachette avec des illustrations de Gustave Doré, parurent 19 romans de 1857 à 1871, tous illustrés par de grands artistes (les Petites Filles modèles, 1858 ; les Vacances, 1859 ; les Mémoires d’un âne, 1860 ; Pauvre Biaise !, 1861 ; 1'Auberge de l'Ange-Gardien,

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Ségur, Sophie Rostopchine, comtesse de - écrivain. Ségur, Sophie Rostopchine, comtesse de (1799-1874), femme de lettres française d’origine russe, auteur de livres pour enfants qui rencontrèrent un très vif succès. Née à Saint-Pétersbourg, fille du comte Rostopchine, ministre du tsar Paul I er, elle arrive en France avec sa famille, tombée en disgrâce en 1817, puis épouse le comte de Ségur (1819).

Retirée dans sa propriété de Nouettes (Orne), elle y écrit à partir de 1856 des histoires morales, souvent manichéennes, destinées avant tout à ses petits-enfants.

Après les Nouveaux Contes de fées (1856), elle devient l’auteur principal de la « Bibliothèque rose » en publiant une vingtaine de romans comme les Petites Filles modèles (1859), les Malheurs de Sophie (1864), Un bon petit diable (1865), le Général Dourakine (1866), ou encore Après la pluie le beau temps (1869).

Ces romans sont conçus, pour la plupart, pour être lus mais aussi pour être joués lors de divertissements, ce que permettent aisément leurs dialogues accompagnés de didascalies.

Ils mettent en scène des enfants confrontés aux problèmes de la vie quotidienne, dans une société stratifiée où de pieux châtelains ne manquent pas de secourir leurs pauvres, mais n’hésitent pas à chasser un domestique désobéissant.

Dans la peinture de ce XIXe siècle finissant, la violence des adultes et la cruauté des enfants le disputent à la nostalgie d’un paradis bucolique.

Les textes de la comtesse de Ségur, s’ils ont vieilli par le souci démonstratif qui les anime, ont gardé intacte la fraîcheur de leurs saynètes.

Leur succès s’est prolongé bien après que la société qu’ils décrivaient a disparu. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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